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OVNI/OMNI/homme venu dailleur

12 mars 2006

mythbannier

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26 novembre 2005

Area 51

La « Zone 51 » fait partie d'une base militaire à accès restreint située près de Groom Dry Lake, au Nevada. Les amateurs d'ovnis sont persuadés qu'elle est utilisée pour dissimuler des extraterrestres. L'état du Nevada a récemment baptisé un tronçon de la Route 375, qui passe près de la Zone 51, "Extraterrestrial Highway".

Puisque les soldats ont le droit de tirer sur quiconque franchit les limites de la base dont la Zone 51 fait partie, les amateurs d'ovnis doivent observer la terre sacrée à distance. Plusieurs le font, dans l'espoir d'entrevoir l'atterrissage d'un ovni. Apparemment, un traité existerait entre le gouvernement et les extraterrestres, permettant à ceux-ci d'utiliser la base à leur gré, en échange d'un accès à la technologie de leurs appareils. Vous ne croyiez quand même pas que l'avion furtif était le fruit de l'ingénierie humaine, non?

Les Sceptiques ne remettent pas en question l'aspect secret de la Zone 51. Et ce qui s'y passe pourrait être encore plus sinistre que la recherche sur des avions secrets. "Sixty Minutes" a présenté un reportage où Leslie Stahl suggérait que la Zone 51 pourrait être un site d'enfouissement illégal de produits toxiques. Plusieurs anciens employés de la Zone 51, ou leur veuve, ont déposé des poursuites contre le gouvernement pour dommages ou mort résultant de pratiques illégales en matière de produits dangereux. En fait, le gouvernement ne reconnaît même pas l'existence de la base connue sous le nom de Zone 51. Une pareille attitude, bien sûr, ne peut qu'encourager les rumeurs de conspiration qui entourent la zone.

26 novembre 2005

AU DELA DE LA VAGUE D'OVNIS EN BELGIQUE: LES

AU DELA DE LA VAGUE D'OVNIS EN BELGIQUE: LES OVNIS ET L'EUROPOLITIQUE:

Pendant des décennies, certains groupes ufologiques américains ont sans succès essayé d'obtenir l'intérêt du congrès américain au sujet des OVNIS. En fait, les auditions congressionnelles sur cette question ont eu lieu en 1966 et 1968, commandité par les forces armées et les comités de la Science et de l'astronautique respectivement; celles-ci se sont produites à un moment où l'Armée de l'Air finançait le Projet Blue Book. Tous les efforts pour raviver l'intérêt du congrès au sujet des OVNIS ont échoué depuis lors.

Les Européens semblent avoir plus de succès dans l'arène politique de l'ufologie. La commission de l'énergie, de la Recherche et de la Technologie du Communauté Européen (CERT) a récemment chargé le professeur Tullio Regge, un député italien au Parlement européen à Strasbourg, de préparer un état détaillé sur les OVNIS. Ce rapport recommandera peut-être d'établir un centre permanent de recherches sur les OVNIS attaché au CERT ou à toute autre organisation continentale appropriée comme l'Agence Spatiale Européenne.

Nous avons reçu des nouvelles du développement de publications européennes fiables, comme Phénomena, un magazine édité par le groupe ufologique français SOS OVNI de UFO; et le magazine espagnol é grand tirage Max Alla, effectuant une couverture étendue des sujets paranormaux et ufologiques. Dans son numéro de Mars/Avril 1993, Phénomena cite Regge qui affirme que "39% des cas [ UFO ] n'ont pas une explication scientifique satisfaisante." Par conséquent, "pour M. Regge, le Parlement européen devrait assumer son rôle et une volonté politique de s'assurer que l'ensemble du public soit informé sur ce sujet."

Dans le numéro de juin 1993 de Mas Alla, le célèbre journaliste et ufologue espagnol Javier Sierra a fourni des informations supplémentaires au sujet de l'Europolitique vis-à-vis du problème des OVNIS. La mission d'établir un rapport pour le CERT, selon Sierra, a été motivée par un député européen belge, M. Di Rupo, ministre de l'éducation pour la Wallonie, la région de langue française de la Belgique. Une vague puissante d'OVNIS a été enregistrée dans cette région entre novembre 1989 et le printemps de 1991. Di Rupo a été bien mis au courant des investigations entreprises par la société belge pour l'étude les phénomènes de l'espace (SOBEPS), une organisation scientifique privée basée à Bruxelles fondée en 1971, ainsi que des enquêtes officielles conduites la gendarmerie nationale et l'Armée de l'Air Royale Belge.

Dans un élan sans précédent pour les agences officielles n'importe où dans le monde, les deux services ont coopéré entièrement avec le SOBEPS, libérant plusieurs de leurs fichiers. Vers la fin de 1991 la SOBEPS a publié un rapport final de 500 pages intitulé La vague Belge, dossier d'un contenu exceptionnel relatif à la vague d'OVNIS en Belgique, qui contient une chronique et une analyse détaillée des données rassemblées entre le 29 Novembre 1989, et le 17 Mai 1991 sur les OVNIS, que nous passons en revue ci-dessous.

LA VAGUE BELGE:

La SOBEPS a rassemblé plus de 2.000 rapports de témoins oculaires, des douzaines de vidéos, et des photos de la vague, commençant par une observation nocturne de multiples témoins et de plusieurs gendarmes le 29 Novembre 1989. Limité à la région de langue française de Wallonie, la vague s'est caractérisée par une prépondérance des observations d'engins volants triangulaires, de quelques atterrissages, de rencontres rapprochées avec des humanoïdes, et des abductions. Ce qui fait l'originalité des événements est la franchise publique remarquable montrée par la gendarmerie et l'Armée de l'Air, et le degré de coopération montré envers les médias et la SOBEPS. Ceci est mis en évidence par la postface du rapport sur la vague d'OVNIS de la SOBEPS par Colonel Wilfried De Brouwer, qui a joué un rôle clé pendant la vague comme chef des exécutions de l'Armée de l'Air Belge (BAF).

Le cas le plus célèbre de la vague eu lieu une nuit au cours de laquelle des observations visuelles corroborées par radar ont abouti au décollage de deux chasseurs F16 qui confirmèrent les observations et verrouillèrent à plusieurs reprises un objet volant sur leurs radars.

Le rapport complet de BAF n'a pas encore été déclassifié dans son intégralité, mais une version abrégée a été préparée par P. Lambrechts, un des responsable de l'Etat-Major de la BAF. Intitulé "Rapport concernant les observations d'OVNIS dans la nuit du 30 au 31 Mars 1990," il a été remis à la SOBEPS. Il contient une chronologie détaillée des événements et exclu plusieurs explications triviales telles les illusions optiques, inversions météorologiques, projections d'hologrammes, et ainsi de suite.

L'incident a commencé quand la gendarmerie a téléphoné au contrôleur principal du radar de Glons pour signaler "trois lumières peu ordinaires formant un triangle équilatéral." Deux F-16 furent dépêchés alors que les équipements de l'Otan à Semmerzake ont également détecté les cibles inconnues. Selon le rapport officiel, "les avions ont au de brefs contacts de radar à plusieurs occasions. Dès que les pilotes pouvaient verrouiller leur objectif sur leurs radars pendant quelques secondes, un changement brutal du comportement de vol de l'ovni se produisait." Lors d'un des verrouillages "la vitesse de la cible a changé brutalement de 150 à 970 noeuds et son altitude de 9.000 à 5.000 pieds, retournant ensuite de ... 11.000 pieds jusqu'au niveau du sol." Le Colonel Wilfried De Brouwer (promu général) a expliqué que c'était une accélération fantastique, équivalent à 40 G, qui excluraient un pilote humain étant à bord de l'OVNI, puisque les humains peuvent seulement résister à 8 Gs. (Un "G" est une unité d'accélération équivalente à la gravitation de la terre, de 9,81 m/sec/sec.)

De Brouwer s'exprime sur la signification de l'incident une fois de plus dans sa postface. Il écrit, "nous avons observé à certains exemples une corrélation simultanée entre les données de deux radars à bord (F-16s) et au moins d'un radar au sol. La détection des signaux identiques par trois systèmes différents dans un instant donné nous mènent à ne pas exclure qu'un ou plusieurs dispositifs volants non identifié se sont effectivement déplacés dans l'espace aérien belge... de toute façon, l'Armée de l'Air est arrivée à la conclusion qu'un certain nombre de phénomènes anormaux se sont produits dans l'espace aérien belge." Militairement parlant, il a noté que "... pas la moindre trace d'agressivité n'a été signalée; le trafic aérien militaire ou civil n'a pas été perturbé ou n'a pas été menacé. Nous pouvons donc avancer que les activités présumées ne constituent pas une menace concrète."

Puisque la majeure partie des observations belges a décrivent des objets triangulaires, des chercheurs et les journalistes européens et américains ont spéculé que ceux-ci ont été provoqués par les combattants de F-117A Stealth ou tout autre avion militaire secret innovateur des États-Unis, comme ceux aperçus près des aires d'essai au Nevada et en Californie. Cette hypothèse a été à plusieurs reprises exclue officiellement par la BAF, par le ministère de la défense, et par l'ambassade des États-Unis à Bruxelles. Pourtant la théorie de l'avion invisible américain continue à être soutenue par quelques publications.

L'ufologue français Renaud Marhic a analysé les "nouvelles rumeurs" derrières la vague Belge dans un article récent de Phénomena, dans lequel il a publié les réponses envoyées par Leo Delcroix, ministre de la Belgique de la défense, et De Brouwer. "Malheureusement, aucune explication n'a été trouvée jusqu'ici," a écrit Delcroix. "la nature et l'origine du phénomène demeurent inconnues. Une théorie peut être certainement écartée, cependant, puisque les forces armées belges ont été franchement assurées par des autorités d'American qu'il n'y a jamais quelque essai que ce soit d'appareils militaires américain dans l'espace aérien Belge."

De même, De Brouwer a écrit à Marhic que, "malheureusement, tout que je puis dire est que les enquêtes multiples n'ont permis d'établir aucune explication triviale d'aucune sorte au sujet de l'origine ou la nature du phénomène. Il est faux de propager l'idée que les autorités militaires belges puissent expliquer le phénomène en termes d'avions militaires américains. "

La conclusion de De Brouwer est éloquente: "le jour viendra assurément, quand le phénomène sera observé avec les moyens technologiques de la détection et des cas qui ne laisseront pas le moindre un doute au sujet de son origine. Ceci devrait soulever une partie du voile qui a couvert pendant longtemps le mystère. Un mystère qui continue actuellement. Mais ce mystère existe, il est réel, et en soi c'est déjà une conclusion importante."

La SOBEPS, simultanément, a lancé une proposition de loi pour que le Parlement européen place une fourgonnette haute technologie qui serait utilisée sur les points d'observations d'OVNIS dans l'ensemble de l'Europe. Les détails ont été révélés dans une conférence de presse en Mars dernier par Leon Brenig, un professeur de physique membre de la SOBEPS à l'université libre à Bruxelles.

D'un coût estimé à 330.000 dollars, le fourgon de surveillance inclurait le matériel sophistiqué tel que les "appareils photo de haute définition, radios, spectrometers amplificateurs de lumière et autres détecteurs infrarouges, selon Phénoména, "le projet est proche de la soumission au Parlement européen, après quoi la Commission Exécutive de la Communauté Européenne devra décider de son financement."

LA CONTRIBUTION FRANCAISE:

L'un des conseillers consulté par Tullio Regge est Jean-Jacques Vélasco, un ingénieur responsable de la charge du SEPRA (service de l'expertise des phénomènes de rentrées atmosphériques), attachée au Centre National pour les Etudes de Spatiales français (CNES) à Toulouse. Vélasco s'est exprimé lors d'un congrès d'ufologie au Saint-Marin (une petit ville-état européen situé en Italie) en avril passé, un événement qui a également inclus Michel Bougard de la SOBEPS, Antonio Ribera pour l'Espagne et le docteur Richard Haines des États-Unis. "J'ai été prié," a dit Vélasco, "de présenter ce que le SEPRA devrais communiquer à la Communauté Européenne, un dossier comprenant un cas non expliqué et un autre qui ont été expliqués, où notre méthodologie est claire."

En 1988 le SEPRA 1988 s'est substitué au GEPAN, un bureau précédent de CNES établi en 1977, consacré aux OVNIS. Bien que le but principal de SEPRA soit de garder un oeil sur des ré-entrées de satellites, sa deuxième tâche est "de continuer les activités de GEPAN." La continuité a été assurée puisque le dernier directeur de GEPAN était Vélasco. Leur "cas non expliqué" plus célèbre et plus embarrassant est celui de Trans-en-Provence en France méridionale du 8 Janvier 1981, probablement le plus complet, qui documente scientifiquement un cas d'atterrissage d'OVNIS. Les traces d'atterrissage laissées par un petit ovni en forme de disque sur la propriété de Renato Nicolai ont été étudiés dans un délai de 48 heures par la gendarmerie et le GEPAN. L'analyse biochimique de la végétation et des échantillons de sol ont été conduits par professeur Bounias de l'Institut National de la Recherche Agronomique. Les études "ont démontré un incident à grande échelle qualitativement produisant un chauffage au sol à entre 300 à 600 degrés de Celsius et qui a probablement déposé des traces de matériaux comme des phosphates et du zinc", a écrit Vélasco dans une synthèse du cas. Le Professeur Bounias a documenté des mutations biologiques et biochimiques significatives dans les échantillons sauvages de luzerne, tels que la perte significative de chlorophylle, éditée dans la célèbre note technique N. 16 du GEPAN, "Analyse d'une Trace".

Le cas de Trans-en-Provence reste inexpliqué, et il en est ainsi d'un deuxième cas semblable d'atterrissage en journée devant un témoin unique d'un petit disque d'aspect métallique rapporté dans la note "l'Amarante" du 21 Octobre 1982. Au congrès du Saint-Marin, Vélasco a déclaré "...il est beaucoup plus commode que l'Agence européenne de l'espace assume la responsabilité de créer l'infrastructure de ce centre de recherches sur les OVNIS plutôt que d'en charger le SEPRA lui-même, qui manque des possibilités structurales et aurait beaucoup de mal à étendre le modèle français au reste de pays européens."

Nous n'avons pas pu obtenir beaucoup plus d'information sur la formation scientifique de Tullio Regge. Phénomèna l'identifie comme un député communiste et européen italien, alors que Javier Sierra le caractérise en tant que "sceptique italien bien connu sur les sujets ufologiques et paranormaux, " ajoutant qu'il est un physicien et un astronome, et représentant italien de CSICOP. Nous n'avons pas pu confirmer son lien allégué avec CSICOP, car son nom n'apparaît dans le listing de l'organisation ni en tant que "camarade" ni en tant que "conseiller scientifique et technique." Nous avons contrôlé avec Philip Klass, l'éditeur anti-OVNIS de CSICOP, qui nous a dit qu'il n'avait jamais entendu parler du professeur Regge ni de l'intérêt du Parlement européen pour les OVNIS. Klass nous a indiqué que "si quiconque associé à CSICOP préparait un rapport sur les OVNIS, il en aurait entendu parlé."

Une politique en regard des OVNIS sera bientôt déterminée par le Parlement Européen quand le rapport de Regge sera publié. Il y a d'autres signes d'espoir en Europe se rapportant à un dégel et peut-être une inversion progressive de la politique quasi-universelle du secret militaire sur les OVNIS, comme la décision récente de l'Armée de l'Air Espagnole de déclassifier systématiquement ses fichiers sur les OVNIS, produisant les premiers documents en Octobre 1992. Le Pentagone ou le congrès des États-Unis envisageraient-ils une politique d'ouverture semblable à celle de nos alliés européens? Jusqu'ici, la réponse est un non tonitruant.

5 septembre 2005

LE MYSTERE DE LA ZONE 51

Sur les cartes officielles des Etats-Unis, on peut voir une région dépourvue de la moindre caractéristique et simplement dénommée « Zone 51 ». Selon ces cartes, les cours d’eau s’arrêtent à ses frontières, aucune route n’existe à l’intérieur et sa topographie est uniformément plate. Une enquête peu poussée révèle que la Zone 51 est en réalité une partie excentrée de la base aérienne ultra-secrète de Nellis. Tout comme la base aérienne d’Ellens, le centre de recherche fictif de l’épisode Gorge Profonde (1.02), la Zone 51, est un territoire sans valeur marchande aucune, mais incroyablement bien protégé. La Zone 51 et la base de Nellis sont pourtant bien réelles. Nombre de personnes croient que c’est ici que sont conservés les restes de l’ovni qui s’est écrasé à Roswell, au Nouveau Mexique. La zone 51 est a la fois le secret le mieux et le plus mal gardé de ces dernières décennies. Chacun sait où elle se trouve, et quand on voit les panneaux interdisant l’entrée aux visiteurs, proscrivant formellement de braquer des appareils photo et camescopes sur tout ce qui se trouve au delà des immenses clôtures, il est difficile de croire qu’il n’y a rien là-dedans. De fait, il n’y a vraiment pas grand-chose à voir, du moins depuis les quelques positions élevées qui n’ont pas été englobées dans la zone. Des bâtiments, une piste de cinq kilomètres de long, beaucoup d’antennes de télécommunication, c’est à peu près tout. C’est pourtant là que l’U-2 a été conçu et testé et que l’on a donné le jour à l’avion espion SR-71 qui devait survoler Cuba durant les années 60. C’est enfin le bercail du bombardier furtif, projet que le gouvernement niait encore avec vigueur plusieurs mois après que des photographies du nouvel avion eurent été distribuées.

En dépit des recherches aéronautiques secrètes menées à la Zone 51 et du fait que chacun sait où elle se situe, il est difficile de confirmer tout témoignage évoquant d’étranges lueurs dans le ciel ou des bruits bizarres dans les bâtiments : certains vont même jusqu'à affirmer que les ovnis survolent régulièrement la région ! La Zone 51 n’est rien d’autre qu’un fragment de l’énorme terrain d’essai du nouveau Mexique, dont aucune partie n’est accessible au public. Groom Mountain constitue une imposante barrière physique, et pour accéder de l’autre côté il faudrait marcher pendant plusieurs heures en plein désert. Les gens se montrent curieux quand une chose est si ouvertement cachée. En 1984, par exemple, un document fut divulgué, proclamant que le projet Aquarius, mené par l’organisation
Majestic 12 (ou MJ-12), avait permis depuis 1972 de récupérer les vaisseaux extraterrestres qui volaient dans le ciel du nouveaux Mexique. Personne ne prit position sur ce sujet comme c’est toujours le cas pour la Zone 51. La National Security Agency (NSA) s’empressa de reconnaître l’existence du projet Aquarius, mais elle fut tout aussi prompte à nier un quelconque rapport avec les ovnis. Quelle est la nature exacte du projet Aquarius ? C’est encore un mystère, qui ne fait qu’attiser l’intérêt du public pour les installations dont l’expansion entraîne obligatoirement des expropriations. Avec une telle demande d’information et pas la moindre réponse officielle, l’apparition soudaine d’un certain Bob Lazar provoqua l’émoi de tous ceux qui cherchaient à découvrir ce qui se tramait au pays imaginaire. Cet homme prétendait avoir travaillé dans les installations secrètes mais il semblait surtout désireux de décrire publiquement tout ce qu’il avait vu ou entendu. Sur une chaîne de télévision du nouveau Mexique, Lazar raconta avoir travaillé au S-4, tout à coté de la Zone 51, et examiné pas moins de 9 vaisseaux extra terrestres. « Haut-de-forme » ou « Trophée sportif » étaient quelques-uns des noms pour lesquels il désignait les appareils observés. Ses descriptions correspondaient à celles d’observateurs vivant dans des pays aussi éloignés les uns des autres que l’Allemagne et l’Argentine : elles ébranlèrent à la fois les sceptiques et les convaincus. Les sceptiques furent impressionnés par le fait que Lazar ne s’était pas contenté de voir des vaisseaux extra terrestres ; il les avait aussi touchés. Et les convaincus affluèrent en masse vers les rares points d’observation proches de la Zone 51, adhérant sans le moindre soupçon aux déclarations de Lazar. S’il était sérieux, c’était le premier signe positif indiquant que toutes les spéculations, toutes les heures passées à scruter le désert depuis Freedom Ridge, tous les efforts consacrés à fouiller dans des milliers de documents sous le couvert de la loi sur la Liberté de l’information étaient autre chose que le fruit d’esprits « en proie à des fantasmes »Si Lazar était sérieux ...

Plusieurs années après, la question se pose toujours.
Lazar dit être diplômé de plusieurs universités : celles-ci répliquent qu’il ne les a jamais fréquentées. Il soutient avoir travaillé dans un autre site ultra-protégé, Los Alamos ; là aussi, on nie catégoriquement le connaître. Même l’hôpital où il est né est incapable de prouver l’existence de Bob Lazar. Cela suffit pour que les sceptiques crient au charlatanisme ; quant aux autres, ceux dont Lazar a attisé l’imagination, ils n’y voient qu’une manipulation des autorités. Une enquête approfondie a mis à jour des informations qui contredisent la version officielle, selon laquelle Lazar n’est qu’un affabulateur. Ainsi, le nom de Lazar se trouve bel et bien dans l’annuaire téléphonique du site expérimental de Los Alamos, parmi ceux des autres scientifiques et techniciens (édition de 1982), même si l’administration de Los Alamos s’obstine à déclarer que Lazar n’y a jamais travaillé. Un entretien publié par un journal de Los Alamos révéla que Lazar résidait bien dans la région, qu’il était physicien et même qu’il était amateur de voitures de sport. Ces quelques éléments suffisent grandement pour entretenir le doute.

Si Lazar dit la vérité, c’est la première fissure dans le mur du silence qui se dresse depuis un demi-siècle. Les observateurs de Freedom Ridge n’auront peut-être pas besoin de passer le reste de leur existence en haut de la montagne. Ce qui est caché se révélera peut-être à eux.

4 septembre 2005

LES ÉTRANGERS DE L'ESPACE

A l'apparition des " soucoupes volantes " à la Une des journaux, en juin 1947, nombreux furent ceux que la nouvelle divertit. J'étais de ces sceptiques. Il nous semblait difficile d'imaginer que nous puissions être observés par une race supérieure, du moins, technologiquement supérieure. De nombreux officiers des Forces Aériennes ne voulaient pas même prendre connaissance des rapports sur les UFOs. Quelques-uns seulement, dont le général Twining, étaient convaincus de la véracité de ces rapports. On ne notait aucun indice des intentions des étrangers de l'espace; mais la crainte d'actes hostiles s'accrut à la suite d'une première poursuite, tragiquement terminée. Le 7 janvier 1948, une grande machine ronde descendait sur le Kentucky. Le commandant de la base aérienne militaire de Godman, plusieurs de ses subordonnés, des agents de police de l'Etat et des milliers de citoyens la virent. Comme elle survolait Godman, le capitaine Thomas Mantell, as de la Deuxième Guerre mondiale, et deux autres pilotes de chasse tentèrent de l'intercepter. Les deux sectionnaires perdirent le contact dans les nuages, mais Mantell poursuivit jusqu'à la percée. Bientôt il communiquait avec la tour.

J'ai aperçu la chose... elle est d'aspect métallique et d'une taille énorme... Elle amorce une ascension... Je grimpe à 7 000 mètres. Si elle gagne sur moi, j'abandonne la chasse. "

Ce fut le dernier message. Le corps de Mantell fut retrouvé à côté de son appareil détruit à cent cinquante kilomètres de la base. Un câble de presse annonça bien qu'il avait pris en chasse une soucoupe volante; mais les gens ne prenaient pas encore au sérieux ces récits, et l'on pensa qu'il devait y avoir une raison plus plausible à l'accident.

Cependant, aussitôt après ce drame, le groupe spécial d'études SIGN entrait en fonction à la base aérienne militaire de Wright Patterson. Il était composé de scientifiques et techniciens en renom, et bénéficiait du concours des officiers du Renseignement Technique de l'Air.

Pendant six mois, ses membres analysèrent les témoignages, questionnèrent les pilotes, les contrôleurs radar, et les témoins ayant une formation sérieuse. La plupart des UFOs se présentaient comme des disques avec un dôme, le diamètre atteignant dix fois l'épaisseur au centre. Ils manoeuvraient souvent en formation et pouvaient être suivis à la u au radar. Venaient ensuite des engins de forme elliptique ou " en cigare ", dont certains à deux ponts reconnaissables aux deux rangées de fenêtres. Les deux types étaient également capables de grandes vitesses, d'accélérations foudroyantes et de renversements de marche instantanés. Il était évident qu'ils disposaient d'une puissance motrice de très loin supérieure à tout ce que nous pouvions connaître sur la terre. L'accord unanime des savants et officiels de renseignement se fit sur cette conclusion TRES SECRETE

- Les UFOs sont des véhicules spatiaux venus d'un autre monde, et qui observent la terre pour des motifs inconnus;

- Pour ce qui concerne le cas Mantell, la mort du pilote ne doit pas être considérée comme une preuve d'intention délibérément hostile. La poursuite pouvait être considérée comme une attaque appelant une action défensive.

Le 5 août 1948, une synthèse de situation TRES SECRETE parvenait à l'état-major des Forces Aériennes. La conclusion du groupe SIGN passa sans une seule réserve le cap de la Direction des Renseignements, et arriva ainsi chez le chef de l'état-major, le général Hoyt Vandenberg. Déjà, certains membres du comité spécial et officiers supérieurs ou généraux de l'état-major croyaient que les étrangers se livraient à une exploration de notre planète. Notre monde pouvait être difficile à comprendre, même pour une race avancée. La crainte des maladies terrestres pouvait également justifier un délai. Et il pouvait y avoir des barrières physiques ou mentales rendant malaisée une prise de contact avec les terriens. Tels étaient les arguments invoqués pour maintenir le SECRET jusqu'à plus ample informé.

Mais d'autres membres de l'état-major et du groupe d'étude pressaient Vandenberg de préparer le public aux révélations nécessaires. Ils remontraient au général qu'il serait bien plus dangereux de se laisser surprendre par des développements soudains obligeant à reconnaître hâtivement les faits. Vandenberg rejeta sèchement cet avis. J'ai su plus tard ses raisons par des membres du groupe d'étude, dont le capitaine Edward J. Ruppelt, qui me confia " Le général a dit que ce serait une débandade. Comment aurions-nous pu convaincre le public que les étrangers n'avaient pas d'intentions hostiles alors que nous l'ignorions nous-mêmes ? D'ailleurs, nous n'avions aucune pièce à conviction, aucun vaisseau spatial capturé. Les gens apeurés se seraient accrochés à cet argument pour contrecarrer les conclusions des experts les plus qualifiés. Le général a poussé la volonté de cacher l'affaire jusqu'à ordonner de brûler l'analyse secrète. Mais une copie a été préservée. Le major Dewey Fournet et moi l'avons vue en 1952. " (Le major Fournet était l'observateur de l'état-major au groupe d'étude sur les UFOs.)

L'existence d'une étude TRES SECRETE a été confirmée dans une déclaration écrite, signée du major Fournet et du lieutenant-colonel George Freeman, ancien porte-parole pour les questions d'UFOs, attaché au bureau de secrétaire aux Forces Aériennes. La lettre de Freeman rappelant les conclusions secrètes et les réactions du président de notre souscomité de Londres, Mr Julian J.A. Hennessy.

Après la décision de Vandenberg, le groupe d'étude SIGN fut rebaptisé " GRUDGE " (SIGN : Signe, Indice. - GRUDGE : Ressentiment.) et les Forces Aériennes commencèrent le démolissage systématique des rapports sur les UFOs. En 1949, l'état-major annonçait que tous les rapports avaient été rejetés et que son enquête était terminée.

La déclaration de 1969 ne sera que l'écho de celle de 1949. Et toutes deux ont couvert les opérations secrètes.

Cependant, en 1951 une avalanche d'indiscrétions contraignit l'état-major à reconnaître que l'enquête n'avait jamais été close.

Cela ne devait pas arrêter ses efforts pour ridiculiser les témoins. Certaines de ces attaques prenaient un tour extravagant. Ainsi, le colonel Harold E. Watson, chef du Service de Renseignement à la base militaire de Wright Patterson, déclarait " L'étude de presque tous ces rapports révèle l'existence à l'origine d'un cinglé, d'un fanatique religieux, d'un chien courant de la publicité, ou d'un simple fumiste. "

Au cours des années cinquante, l'USAF s'est efforcée par tous les moyens d'enterrer tous les rapports sur les UFOs. Mais certains cas étaient trop spectaculaires pour être cachés. L'alerte sonna dans la presse pour l'USAF à l'occasion du rapport d'un commandant de bord de la TWA, G.W. Schemel.

L'avion TWA vol 21 venait de passer à la verticale d'Amarillo dans le Texas, route à l'ouest. II était 22 h 15. Altitude 6 000 m. Visibilité voisine de 25 kilomètres. Le commandant Schemel était aux commandes. Son co-pilote effectuait une vérification d'instrument, quand des lumières d'un appareil inconnu se matérialisèrent brusquement à moins de 1 500 mètres. Cette apparition soudaine tenait du mystère.

L'étrange vaisseau approchait à une vitesse fantastique. Schemel eut juste le temps de piquer, l'UFO passa sur lui dans un brouillard lumineux. A travers la porte de la cabine, les cris des passagers parvenaient au commandant. Il arrêta le piqué, passa les commandes au co-pilote et se précipita vers l'arrière.

C'était un désastre. Le piqué avait surpris les passagers sans leurs ceintures, et ils avaient été projetés au plafond. A l'arrêt du plongeon, ils étaient retombés les uns sur les autres au hasard des fauteuils et de la coursive. Une vieille dame, saignant abondamment, cuir chevelu sérieusement entaillé, gisait sur un amas de chapeaux et sacs à main. Sept autres passagers et deux hôtesses étaient également blessés. Plusieurs personnes étaient en proie à des crises de nerfs.

Le commandant Schemel revint rapidement au poste avant et envoya un message à l'aéroport d'Amarillo. Il demanda la procédure d'atterrissage en urgence et l'envoi au terrain des ambulances et des médecins. Dès le matin, la nouvelle se répandait dans tout le pays. L'USAF tenta d'expliquer l'affaire... " l'objet mystérieux n'était qu'un avion ordinaire que Schemel et son co-pilote n'avaient pas su reconnaître. " Mais cela ne pouvait expliquer la terrifiante vitesse de l'engin. Les enquêteurs de l'Aéronautique Civile établirent par la suite qu'il n'y avait pas eu d' " avion ordinaire " à ce moment-là à moins de 80 kilomètres. Mais l'USAF ne voulut jamais admettre qu'il pût s'agir d'un UFO.

Les rapports étrangers ajoutaient aux difficultés des détracteurs des rapports américains. Il y avait eu depuis 1947 des milliers d'observations réparties en soixante pays. Les témoins étaient des personnalités telles que le général Paul Stehlin de l'Armée de l'Air française, le maréchal de l'air australien Sir George Jones, le général A.B. Melville de l'Union Sud-Africaine, et de très nombreux officiers de différentes armes dans presque toutes les nations civilisées.

En certains pays, la présence de vaisseaux spatiaux étrangers a fait l'objet de discussions aux départements de la défense. Mais aux Etats-Unis, le secret n'a fait que se consolider.

En 1966, une nouvelle explosion d'opérations UFOs incitait les membres du congrès, la presse et le public à exiger la vérité. Aux rapports d'observation, se mêlaient évidemment des histoires incontrôlées d'êtres de l'espace.

En Californie, une feuille de chou disait que d'étranges êtres avaient enlevé une jeune fille de dix-neuf ans. Le journal précisait qu'elle était seule sur une plage et qu'un vaisseau spatial avait atterri à côté d'elle. Six humanoïdes à peau bleue et pieds palmés en étaient sortis et s'étaient emparés d'elle. Neuf mois plus tard, elle avait eu un bébé à peau bleue et pieds palmés. Des histoires fantastiques de rapt, des descriptions de monstres velus, des rumeurs de meurtres étranges commis par des étrangers ajoutaient à la tension générale.

Pour éviter une intervention précise du congrès, l'USAF ouvrit un crédit de 523 000 dollars pour une enquête " libre de tout préjugé " confiée à un groupe de l'université du Colorado dirigé par le docteur E.U. Condon. Aux termes du contrat, Condon et autres membres intéressés de l'Université s'engageaient à " mener ce travail dans des conditions de stricte objectivité ". Mais, à peine nommé administrateur du groupe, Robert J. Low proposait une tout autre approche.

Parmi ses suggestions écrites au vice-président de l'université du Colorado. Thurston Marshall et à quelques autres sommités universitaires, se trouvait en effet cet étrange avis (une photocopie du memorandum de Low figure aux dossiers personnels de l'auteur.) :

" Notre étude devrait être menée presque exclusivement par des personnes rejetant absolument ces hypothèses... L'astuce serait, je pense, de présenter l'analyse de telle sorte qu'elle apparaisse au public comme une étude totalement objective'... " .

Pendant plus d'un an, en tant que directeur du NICAP j'ai vu de l'intérieur la manière de travailler du groupe d'étude du Colorado. Comme vous pourrez en juger vous-même par la suite, ce fut une opération bizarre, parfois choquante. La plupart des savants tentèrent d'examiner sérieusement et impartialement les témoignages. Mais des quelque 15 000 rapports disponibles sur les UFOs, dont plusieurs milliers émanaient d'observateurs extrêmement honnêtes et compétents, Condon et Low n'en présentèrent à l'examen qu'une centaine. Certains étaient si peu dignes de foi que nous avions nous-mêmes prévenu les deux hommes contre eux. Très peu de témoins qualifiés furent interrogés.

Sur ces pauvres éléments, Condon bâtit une conclusion de perroquet. Les mots d'ordre de l'USAF étaient répétés presque syllabe par syllabe : aucun secret. Aucun danger UFO. Aucune preuve de l'existence même de tels objets.

Synthèse du groupe d'étude du Colorado et conclusions de Condon furent promptement dénoncées par l'ancien conseiller de l'USAF, Hynek, le membre du congrès J. Edward Roush qui avait présidé les séances de 1968, les techniciens du NICAP et autres scientifiques et techniciens bien informés. Elles étaient dans le même temps durement attaquées par l'Institut Américain de l'Aéronautique et de l'Astronautique qui compte parmi ses 35 000 membres les principaux spécialistes de l'aérospatiale.

Rendu furieux par ces critiques, Condon se laissait aller à un éclat qui devait détruire en l'esprit de ses confrères son image d'investigateur calme et objectif. Il s'en prenait très particulièrement aux éditeurs qui s'étaient intéressés à la question et aux enseignants qui permettaient à leurs élèves de perdre leur temps sur cette " pseudo science ".

" Les coupables, déclarait-il, devraient être fouettés en place publique et bannis à jamais de leurs professions. " (Cette déclaration aux savants et enseignants figure aux dossiers personnels de l'auteur.)

Dans la bataille désormais engagée, la synthèse du Colorado, de par sa non-valeur pourrait accélérer le processus mettant fin au secret. La reconnaissance officielle des UFOs comme vaisseaux spatiaux, étrangers à notre Terre, étonnera des millions d'hommes et en effraiera probablement beaucoup au premier abord. Mais une fois les citoyens avertis des faits et de l'absence actuelle de manifestations hostiles, la nervosité diminuera.

Pendant des années, nous avons dû nous faire à l'idée que nous pouvions être anéantis presque sans avertissement par des missiles intercontinentaux ou lancés par sous-marins. Nous avons appris à vivre sous cette menace parce qu'elle nous était connue. Nous pourrions vivre en connaissant la vérité sur les UFOs, d'autant que le danger a toute chance d'être moins pressant que celui d'une troisième guerre mondiale. Du moins, nous serions mieux préparés à toute éventualité.

Derrière la scène, des personnalités bien placées, opposées au maintien du secret, militent en faveur d'une large enquête, menée sur une base entièrement neuve, à partir de tous les témoignages éludés ou camouflés. Cela peut nous conduire à un retentissant programme à grande échelle, tel que le projet Manhattan d'où devait sortir la bombe A. A ce programme seraient associés des milliers de scientifiques et techniciens dans la perspective d'une technologie avancée des UFOs.

Si nous avions établi la communication au moment où la première suggestion en était faite aux autorités officielles, nous n'aurions déjà plus à nous inquiéter de certains aspects de cette surveillance spatiale.

Une question importante et toujours sans réponse est celle des dommages causés par des UFOs. Dans le rapport d'analyse de l'Académie des Forces Aériennes, se trouvent des indications sommaires de brûlures et autres blessures infligées par des UFOs à des terriens. Il est aussi question d'effets physiques et mentaux.

Ces cas sont relativement peu nombreux - 1 % seulement des personnes approchées par les mystérieux engins. Les lésions peuvent avoir été produites par des erreurs de contrôle ou des défaillances des dispositifs automatiques destinés à tenir à distance les terriens. Mais il est un nombre très réduit de blessures plus graves où la réponse n'est pas si facile. L'USAF a escamoté ou tourné en ridicule les témoignages sur ces cas. Nous devons impérativement déterminer si ces dommages ont été délibérément infligés. Si aucun n'était intentionnel, la possibilité d'actions hostiles ultérieures ne serait pas pour autant à éliminer. Nous devons au plus tôt percer le secret des forces en jeu, et tenter de trouver une parade, même si le besoin ne doit jamais s'en manifester.


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4 septembre 2005

Les ovni ses quoi [suite]

Quels sont les cas les plus intéressants ?

Les cas les plus intéressants pour apprendre davantage sur les OVNI sont ceux qui impliquent plusieurs témoins et ceux où les OVNI laissent quelques traces ou quelques effets physiques. Les cas de traces physiques comprennent des traces au sol ou des effets électromagnétiques et ils sont appelés Rencontre Rapprochées du Second type (RR-2). Quand un OVNI est observé et enregistré sur le radar en même temps, alors on parle d'un cas de observation Radar-Visual Signition (R-V).

Un des plus célèbre cas de RR-2 est arrivé en 1971 à Delphos, Kansas, où un jeune homme, Ronald Johnson, vit un objet lumineux qui bougeait au sol. Tout à coup l'objet prit son vol et s'éloigna à grande vitesse en laissant sur place un anneau de feu . Les analyses démontrèrent qu'il y avait eu des changements dans la structure physique et chimique du sol, des altérations qui ont duré plusieurs mois.

Le cas le plus discuté de R-V s'est produit en 1952 dans le ciel de Washington, D.C., où des contrôleurs de vol suivirent sur les radars le tracé d'un OVNI et un pilote de l'USAF repéra des lumières bizarres qui entourèrent son avion. L'aéronautique militaire expliqua que aussi bien les images radar que les lumières bizarres étaient en réalité les conséquences d'inversions thermiques: c'est une explication très improbable, d'après plusieurs savants.

Un autre cas de R-V est arrivé le 17 juillet 1957. Un bombardier de l'Air Force, un RB-47 suivit un OVNI pour 700 milles à travers quatre états, du Mississippi en Oklahoma. Pour une heure et demi l'objet fut toujours sous le repérage de l'équipage et repéré aussi par l'appareillage électronique de l'avion et par le radar de bord qui en enregistra le tracé. Puisque nombre de témoins confirmèrent l'observation, et puisque il y avait les tracés des radars et l'observation a eu une très longue durée, beaucoup de chercheurs OVNI ont interdit l'hypothèse de l'illusion d'optique et du mauvais fonctionnement du radar. Le cas du RB-47 est encore irrésolu.

Récemment, les cas les plus intéressants de Radar-Visual sont parvenus de la Belgique, où des OVNI de forme triangulaires ont été vus par le personnel civil et militaire et enregistrés sur les radars. L'armée de l'air belge en a divulgué les traces radar qui montrent des objets sur le point de exécuter des man¦uvres incroyables, certainement beaucoup plus vite que n'importe quel avion conventionnel.

Où et quand voit-on le plus d'OVNI ? Y-a-t-il eu des observations près de ma ville?

Y a-t-il eu des observations près de ma ville? L'observation des OVNI est un phénomène qui arrive à l'échelle mondiale, avec des rapports et des témoignages de tous les pays. Certains pays, toutefois, en enregistrent davantage que d'autres: un très grand nombre nous arrive des Etats-Unis, Argentine, Brésil, Angleterre, France, Italie, Espagne, Belgique et Russie. Par contre, très peu d'observations (en raison du nombre de la population) arrivent du Mexique, Allemagne et Inde. Personne ne sait pourquoi le nombre d'observations OVNI change de cette façon de pays à pays: il nous faut considérer des facteurs culturels, religieux et politiques.
Aux Etats-Unis, les OVNI sont observés dans presque tous les états: le plus grand nombre nous arrive toutefois du nord-est et du sud-est du pays. En général il s'agit de campagne, petites villes ou de centres proches des installations militaires. Statistiquement, il a été observé que les observations arrivent à environ 21.00 heures avec un autre pointe à 3.00 heures de la nuit. Elles sont équitablement réparties pendant toute la semaine, avec des pointes dans le mois d'été, particulièrement au mois de juillet. Dès le début de l'ère moderne des OVNI, un très grand nombre de observations a été rapporté aux Etats-Unis (les "vagues") au cours des ans 1947, 1952, 1957, 1966 et 1973.

Utilise t-on des ordinateurs pour étudier les OVNI ?

De nombreuses histoires d'observations OVNI ont été enregistrées sur un base de données appelé UFOCAT. Le base de données UFOCAT a été créée par Dr. David R. Saunders et ajoutée au projet OVNI Condon à l'Université du Colorado à la fin des années 60. Puis elle a été continuée par le Dr. Saunder et par le CUFOS jusqu'en 1980 quand l'UFOCAT avait environ 106.000 enregistrements. Le projet UFOCAT est resté inactif pendant 10 ans et il a été récemment réactivé par le Dr. Donald Johnson, un ex-collaborateur du Dr. Saunders et membre du CUFOS. A l'origine, l'UFOCAT a été mis en mémoire sur un ordinateur géant, maintenant il peut être implantée sur un ordinateur personnel et, même si la base de données manque de plusieurs cas des années 80, elle est encore la base informative sur les OVNI la plus grande et fiable du monde. Il y a parfois même eu des tentatives d'y enregistrer tous les cas non-enregistrés. La base de données UFOCAT a des champs pour enregistrer des informations sur de dizaines de références: dates, lieux, temps atmosphérique, nombre de témoins, effets sur les témoins, type, taille, forme et man¦uvres des OVNI. Elle ne comprend pas les détails narratifs des cas d'observation OVNI mais elle en enregistre les informations suivant un système programmé par le Dr. Saunders. La base de données UFOCAT a été utilisée par un grand nombre de chercheurs célèbres pour étudier les lieux, les temps et le types d'observations OVNI. Ces informations UFOCAT sont disponibles pour les étudiants universitaires et les chercheurs.

Utilise t-on des radars pour surveiller les OVNI ?

Même s'il y a eu des cas où les OVNI ont laissé des traces sur les radars (Radar-Visual Sighting), le radar n'est pas considéré un outil de surveillance pour l'ufologie. Les radars, aussi bien que les systèmes sophistiquées FAA et NORAD, ont beaucoup d'inconvénients qui en limitent la valeur dans le domaine de la recherche OVNI. Un OVNI peut être trop lent pour être repéré ou trop rapide pour apparaître sur les écrans du radar pour une période significative. Les OVNI qui survolent le sol ou bougent de façon bizarre pourraient être filtrés par l'ordinateur du radar et classés comme étant des insectes ou des bruits. En plus, les avions doués de transpondeurs renvoient les signaux radar plus fort que ceux qui n'en ont pas et les radars ne sont souvent réglés que sur les signaux réfléchis par les transpondeurs. Il est même possible qu'un OVNI ne renvoie pas du tout les signaux radar.

Malgré les inadéquations du radar dans la recherche des OVNI, les superviseurs FAA ont enregistré du "trafic aérien bizarre" au cours de manoeuvres opératoires. En plus, la confirmation du radar peut aider à vérifier une observation OVNI, en fournissant les détails sur ses caractéristiques physiques. Un problème pour les ufologues est que la FAA ne conserve les données du trafic aérien que pendant deux semaines et imprimer ces informations par ordinateur peut être très cher. Par conséquent, les données radar ne sont disponibles que pour les cas reportés tout de suite.

Bien que rare, un cas de Radar-Visual est beaucoup plus important et utile pour la recherche et la compréhension du phénomène, que de dizaines d'histoires de lumières nocturnes.

Quelles sont les théories évoquées par les chercheurs pour expliquer les observations d'OVNI ?

Il y a trois théories évoquées par les chercheurs pour expliquer les observations d'OVNI. Ils peuvent etre:

1. le produit d'êtres intelligents;
2. des phénomènes bizarres mais naturels;
3. le résultat du besoin des gens de croire en quelque chose de réconfortant ou d'excitant.

La théorie la plus célèbre (particulièrement en Amérique) est que les OVNI sont des vaisseaux spatiaux conduits par des Extra-terrestres (ET) venant d'autres endroits de l'espace lointain. De certaines chercheurs refusent l'idée des véhicules spatiaux et disent qu'il s'agit de autres types de véhicules produits quelque part sur la terre. Ces véhicules seraient en mesure de produire une images holographique que les gens voient et perçoivent comme quelque chose d'inexplicable.Ils pourraient également stimuler le cerveau et créer des hallucinations que le témoin voit comme un véritable OVNI.

Une outre possibilité est que ce que les gens voient comme un OVNI sont des portes ou des trous temporels qui relient entre eux différents points de notre continuum espace-temps et qui sont utilisés par des être intelligents pour se déplacer dans l'espace-temps. Même si elle est la plus populaire, la théorie des êtres intelligents dit que l'intelligence qui se cache derrière les OVNI vient de l'espace lointain. D'autres croient qu'elle naît dans une autre dimension, mais sur la terre. Des chercheurs croient qu'il s'agit de technologies développées par des groupes secrets de savants , qui dépasse de beaucoup les capacités réelles de la science connue.

Toutes ces idées, y comprise la théorie des ET venant de l'espace lointain, manquent encore de preuves certaines. Ceux qui sont sceptiques sur l'existence des OVNI concentrent leur esprit critique davantage contre la première théorie. Ils disent que les distances énormes qui existent entre les étoiles rendent impossible les voyages interstellaires. Ces sceptiques croient que les diverses descriptions des OVNI et de leurs occupants signifient que des groupes d'ETs sont en train de visiter la terre: c'est une théorie qu'ils considèrent impossible. En plus, ils croient aussi que les ETs ne garderaient pas le secret sur leur activités et annonceraient leur présence de quelques façons. Enfin, les sceptiques mettent en évidence le fait qu'il n'y a pas de preuves absolues, telles que de véritables photos ou des morceaux de métal venant d'un OVNI, ce qui prouverait leur existence.
2. La deuxième théorie dit que les OVNI sont des phénomènes naturels. La foudre en boule est un exemple de phénomène rare et complètement inconnu. Les partisans de la lumière réfléchie de la terre disent que la pression géologique sur la croûte terrestre produit de la foudre en boule, c'est à dire des sphères lumineuses de gaz atmosphériques ionisé. Ils croient que les propriétés de ces gaz (appelé plasma) ont des effets étranges sur les gens qui s'approchent d'eux: le plasma peut stimuler des zones du cerveau et produire des hallucinations vives qui pourraient être à la base des cas d'enlèvements.Le opposants disent que la théorie de la foudre en boule ne prend pas en considération toutes les données.

Ils ne croient pas que la pression géologique puisse créer un plasma avec les dimensions, la forme et la durée des cas d'OVNI rapportés. On discute même sur le fait qu'une hallucination, provoquée par l'électromagnétisme, puisse créer les souvenirs des enlevés.

3. La troisième théorie dit que les OVNI sont le résultat de facteurs psychologiques ou sociologiques. Nombre de savants, en particulier ceux qui sont sceptiques sur l'existence des OVNI, sont d'accord en affirmant que tous les observations sont en realité des perceptions erronées de phénomènes naturels ou avions conventionnels. Ces illusions, affirment-ils, résultent de l'ignorance du témoin, de son témperament émotif, de sa santé psychologique, voire ils résultent de conditions du milieu hostiles qui influencent les mechanismes perceptifs de l'individu.

D'autres chercheurs croient que le stress et les bouleversements de la société moderne ont crée le besoin pour beaucoup de personnes de créer un contact avec les OVNI ou ETs. Ils disent que ce besoin existe parce que la société moderne a refusé les valeurs et les croyances traditionnelles, en laissant les individus seuls sans aucun espoir ou instruction. Par leur croyance dans les OVNI en dans des ETs technologiquement avancés, les personnes peuvent avoir leur foi dans quelqu'un ou quelques choses, quelqu'un ou quelques choses qui peuvent aider l'humanité à résoudre ses problèmes et donner un nouveau but à l'existence même du monde .

Les arguments contre cette théorie disent que les témoins décrivent souvent les observations avec exactitude et consistance. Les rapports OVNI qui viennent de personnes dérangées sont rares et facile à découvrir. Toutefois, il y a des personnes qui disent avoir reçu des messages d'ETs et ils ont souvent révèlé ces messages en tombant en transe. Ceci provient sans aucun doute du système de croyance du "contacté" au lieu d'une source objective telle que le phénomène OVNI.

Chacune de ces théories a ses points forts et ses points faibles. A cause de la complexité du phénomène OVNI, les trois théories peuvent expliquer une partie du mystère. L'énigme OVNI ne pourra être expliquée que par d'autres recherches et de nouvelles données.

Y a t il de la vie intelligente sur les autres planètes ?

Même si le Centre CUFOS (Center for UFO Studies) n'est pas engagé à la découverte de la vie intelligente sur d'autres planètes, l'idée que des OVNI soient des vaisseaux spatiaux rend le sujet relatif à l'ufologie. A part les rapports sur la vie dans d'autres planètes, beaucoup de savants sont activement engagés dans la recherche de la vie intelligente à l'aide de radiotélescopes puissants syntonisés et programmés pour recevoir les émissions d'autres civilisations technologiquement avancées. Les projets pour la recherche de vie intelligente extra-terrestre sont nommés par l'acronyme SETI (Search for Extra-Terrestrial Intelligence - Recherche d'Intelligence Extra-Terrestre) Un des premier essais pour découvrir de la vie extra-terrestre a été fait par le Projet Ozma (nommé d'après la reine d'Oz) commencé par le radio astronome américain Franck Drake. Le projet a braqué les télescopes pour la capture d'émissions radio venant des étoiles proches et semblables au soleil, telles que Tau Ceti et Epsilon Eridani. Même si des signaux réels qui prouvent l'existence de la vie extra-terrestre n'ont jamais été enregistrés, beaucoup de choses ont été découvertes sur l'univers qui nous entoure. Il y a eu de nombreuses autres tentatives de découverte de signaux extraterrestres, à part le projet Ozma. Ceux d'entre eux qui a la plus longue durée de vie est celui entamé par l'Université d'état de l'Ohio.

Malgré le manque de succès dans la recherche de signaux extra-terrestres, d'après beaucoup d'astronomes il y a beaucoup de probabilités qu'il y ait de la vie extra-terrestre. Cet affirmation se base sur l'équation Drake, nommé d'après Frank Drake, qui l'a conçue pour stimuler le débat sur la recherche de la vie intelligente extra-terrestre. Dans l'équation il y a sept facteurs utilisés pour établir le nombre probable de civilisations technologiquement capables et désireuses de transmettre et de recevoir des signaux radio. Ces facteurs impliquent le taux de naissance de nouvelles étoiles, le nombre de planètes autour d'une étoile, les planètes en mesure d'accueillir la vie, les milieux favorables à la vie intelligente, les sociétés communicantes et le laps de temps nécessaire au cycle vital d'une civilisation.

Plusieurs savants ont même commencé à spéculer sur la possibilité que les civilisations extra-terrestres soient déjà en contact entre eux, en particulier dans des zones de la galaxie où les étoiles sont très proches les unes des autres. Les activités de ces sociétés cosmiques hautement avancées pourraient être détectées de la terre, et elles pourraient être les preuves que le projets SETI sont en train de chercher si assidûment.

Quelques savants ont refusé l'idée qu'il y ait de la vie extra-terrestre. La théorie qui explique le mieux cet avis est celle d'Enrico Fermi (connue avec le nom de paradoxe-Fermi) selon laquelle s'il y avait vraiment dela vie extra-terrestre dans l'univers, ils (les extra-terrestres) seraient déjà sur terre. Donc, où sont-ils? En bref, elle dit que s'il y avait de la vie extra-terrestre on aurait déjà eu les preuves de son existence, parce que l'âge même de la terre aurait donné aux extra-terrestres tout le temps nécessaire pour nous joindre. Évidemment, s'il y a des extra-terrestres quelque part, ils auraient en réalité beaucoup de raisons de ne pas nous contacter. Ou, très simplement, ils auraient pu décider de ne pas le faire. Et encore, il y a la possibilité que les extra-terrestres soient déjà arrivés sur la terre. Beaucoup de savants engagés dans les projets SETI, toutefois, n'ont pas démontré assez d'intérêt en examinant les données OVNI de façon à tester cette hypothèse.

Que dire aux sceptiques qui ne croient pas aux OVNI ?

L'étude du phénomène OVNI ne devrait pas inclure le fait d'y croire ou pas. Les ufologues sérieux ne veulent pas convaincre les gens d'y croire. Ils veulent seulement démontrer que le phénomène OVNI - quel qu'il soit - mérite une étude scientifique sérieuse. Le problème pour les ufologues est de faire face à l'ignorance qu'il y a encore sur le sujet. Même les sceptiques les plus instruits, souvent des professeurs d'université, sont inconscients des preuves qu'il y a sur les OVNI, de la littérature sur le sujet, de l'histoire de l'implication du gouvernement et des enquêtes civiles, pour ne pas parler des détails des cas les plus importants. En effet, les ufologues sérieux sont souvent les personnes les plus sceptiques: ils connaissent plus que n'importe quelle autre personne, le pour et le contre de l'étude des OVNI.

Les sceptiques souvent s'acharnent contre l'étude des OVNI basée sur les rapports qui ne fournissent pas de preuves en affirmant que c'est fort improbable que les ETs ont visité la terre à chaque fois qu'une observation OVNI s'est produite et que les OVNI vus par plusieurs personnes proviennent de besoins religieux ou émotifs. On devrait conclure que simplement parce que les savants n'étudient pas les OVNI, les OVNI n'existent pas. En peu de mots, étant donné que les savants n'étudient que des sujets académiquement acceptables, avec plusieurs données certaines et nombre de preuves, ils peuvent puiser aux fonds du gouvernement et aux sources privées.

Voilà des conseils pour ceux qui restent sceptiques sur les OVNI: Lisez les ¦uvres de littérature OVNI sérieuses et importantes;

  • Documentez vous sur les enquêtes OVNI et sur les équipes de recherche;
  • Connaissez les faits qui se cachent derrière le phénomène;
  • Étudiez les données et ne mélangez pas les faits avec la spéculation;
  • Examinez les méthodes de recherche et les motivations des sceptiques.

Rappelez toujours que le scepticisme honnête et constructif demande la compréhension des données, des recherches scientifiques importantes, des recherches sociales et de l'histoire mondiale du mystère OVNI.

Que faire lorsqu'on voit un OVNI ?

Tout d'abord appelez d'autre personnes et faites-les participer à l 'observation: plus grand est le nombre de témoins, plus de possibilités existent que l'observation soit crédible aux yeux des enquêteurs. Deuxièmement observez avec attention. Si vous avez un appareil photo, prenez des photos de l'objet en y incluant les objets connus sur l'arrière plan. Incluez l'observation OVNI: forme, taille apparente et distance, lumière, couleurs, direction, vitesse, trajectoire, mouvement, actions, sons et mode de l'observation. Faites un dessin de l'OVNI, même si vous avez pris des photos, et faites une carte de la zone où s'est produite l'observation. Si l'OVNI a laissé des traces physiques ou des effets sur le milieu environnant, protégez les preuves de façon à les faire analyser par les chercheurs. Enfin, la chose la plus importante est de contacter le CUFOS pour ficher votre témoignage.

Comment devenir Ufologue ?

Il n'y a pas de formation nécessaire pour devenir ufologue. L'ufologie est plus un hobby qu'une profession. Voilà parce que plusieurs chercheurs étudient et travaillent dans ce domaine comme volontaires et ont pris eux mêmes les documents sur les sujet. Vous devriez étudier à l'école et à l'université dans les domaine que vous aimez le plus ou pour lequel vous pensez avoir des dispositions, il vous aidera à comprendre la méthode scientifique et à développer votre esprit critique. Il est impossible de prévoir une branche d'étude particulière: tous les domaines des sciences sociales ou scientifiques peuvent contribuer à faire comprendre davantage le phénomène OVNI, donc la connaissance et la perspective de n'importe quelles études peuvent être utiles pour comprendre le phénomène. Enfin, vous devriez chercher à rencontrer d'autres personnes intéressées par les OVNI, qui pourraient être déjà impliquées dans les enquêtes et dans l'étude du sujet. Ils pourraient avoir des livres et des documents que vous pourriez emprunter et avoir eu des expériences que vous trouverez très utiles pour votre formation.

4 septembre 2005

Les ovni ses quoi

Que sont les OVNI?

Les OVNI sont des Objets Volants Non Identifiés, mais personne ne sait ce qu'ils sont vraiment. De nombreux chercheurs (appelés Ufologues), ont des théories sur ce que peuvent être les OVNI, mais comme personne ne peut examiner un OVNI dans un laboratoire, toutes ces idées ne sont sue des devinettes intellectuelles. Nous pouvons cependant tenter une définition des OVNI que vous pouvez trouver utiles pour étudier le sujet :

Un OVNI est l'observation rapportée d'un objet ou d'une lumière observée dans le ciel ou au sol, dont l'aspect, la trajectoire, les actions, les mouvements, les lumières et les couleurs n'ont pas d'explication logique, conventionnelle ou naturelle, et qui ne peuvent pas être expliqués, non seulement par le témoin originel, mais aussi par les scientifiques ou les experts techniques qui essaient de faire une identification rationnelle après avoir examiné les preuves.

Qui observe des OVNI ?

Des gens de toutes sortes observent des OVNI .L'âge, la richesse ou le niveau d'éducation n'importent pas. En fait, de nombreuses personnes qui observent des OVNI ne les cherchaient même pas lors de leur observation. Les personnes qui habitent dans de petites villes ou à la campagne, et sont à l'extérieur tard le soir, ont davantage de chances d'observer un OVNI. Bien que la plupart des membres du CUFOS n'ont personnellement jamais vu un OVNI, certains de nos collègues font remonter leur intérêt pour les OVNI à une observation faite quand ils étaient enfants ou jeunes adultes.

A quoi ressemblent les OVNI ? À quelle vitesse se déplacent-ils ?Puis-je les photographier ?

Les OVNI sont de toutes tailles et formes. Certains d'entre eux ne sont que de petites tâches de lumière qui bougent la nuit, dans le ciel, de manière étrange. Ils sont appelés Lumières Nocturnes (LN) et constituent le groupe d'OVNI le plus couramment observé. Les Lumières Nocturnes ne sont pas très intéressantes, car le témoin ne voit que peu de détails, et sans détails, les ufologues ne peuvent rien apprendre de nouveau. Les objets éloignés, souvent en forme de disque ou de soucoupe, constituent les Lumières Diurnes (LD). Quand les OVNI s'approchent beaucoup plus près des témoins (dans une zone de 50 m), les observations sont appelées Rencontres Rapprochées. Il y a 3 types de Rencontres Rapprochées, appelées RR1, RR2, et RR3 (les enlèvements sont parfois appelées RR4). Au cours des Rencontres Rapprochées, les témoins disent avoir vu des OVNI en sorme de soucoupes, de boomerang, de sphères, de diamants, de cigares, de triangles, ou d'autres formes étranges. Ils ont des lumières vives, parfois rouges ou blanches, ou d'autre fois de multiples couleurs.

La vitesse des OVNI varie énormément selon les observations. Des OVNI peuvent planer silencieusement très longtemps, puis s'éloigner instantanément à grande vitesse (certainement beaucoup plus vite que n'importe quel avion conventionnel). Il s peuvent se déplacer lentement dans le ciel, ou exécuter des man¦uvres incroyables, comme des virages à angle droit, à des vitesses ahurissantes. Nous ne connaissons pas le mode de propulsion des OVNI, ou qu'est-ce qui leur confère une telle man¦uvrabilité.

Il y a peu de photos d'OVNI indubitablement authentiques. De nombreuses soi-disant photos d'OVNI sont en fait des phénomènes naturels (comme des nuages de formes étranges), ou sont dues à des fuites de lumière dans les appareils photo, ou encore des défauts apparus lors du développement du film. Certaines photos ne sont que des tromperies délibérées perpétrées par des gens qui veulent vous faire croire qu'ils ont vu des OVNI pour toutes sortes de raisons, telles que la célébrité, l'argent, ou la propagation d'idées philosophiques ou religieuses. Quelques unes des meilleures photographies d'OVNI ont été prises à McMinville, dans l'Oregon, en 1950, à Rouen, en France, en 1954, au large des côtes du Brésil, en 1958, et à Lubbock, au Texas, en 1951. Il existe également des enregistrements vidéo d'OVNI prises dans la vallée de l'Hudson à New York, et en Belgique. Ces images peuvent être vues dans de nombreux livres sur les OVNI disponibles dans votre bibliothèque locale.

Les photographies ne constituent pas une preuve suffisante de l'existence des OVNI, car elles peuvent être facilement truquées.

Quand les gens ont-ils vu des OVNI pour la première fois ?

De nombreux ufologues disent que les OVNI ont été vus à travers toute l'histoire. Il existe de nombreux mythes, légendes, et histoires qui racontent des choses étranges observées dans le ciel, ou des êtres venus du ciel pour aider les humains à développer leurs civilisations. Comme les chercheurs modernes ne peuvent pas vérifier ces faits de façon directe, il est impossible de déterminer leur véracité. Cependant, la plupart des ufologues se concentrent sur l'étude des observations OVNI remontant jusqu'au début du XXè siècle.

Dans les années 1890, des personnes de toute l'amérique du nord ont observé d'étranges vaisseaux en forme de dirigeables, dotés de phares extrêmement puissants, qui survolaient leurs villes et leurs fermes. Certaines personnes affirment qu'ils ont rencontré les pilotes de ces vaisseaux. Les chercheurs divergent quant à l'authenticité de ces rapports. De nombreux enquêteurs pensent qu'il s'agit de farces perpétrées par des " clubs de menteurs " ou des histoires à sensation écrites par des journalistes inventifs désireux d'augmenter leurs ventes. Quelques ufologues, cependant, sont convaincus que ces " vaisseaux " représentent les premiers témoignages OVNI fiables de l'histoire.

Pendant la deuxième Guerre Mondiale, des pilotes observèrent d'étranges boules de feu lumineuses qui volaient au côté de leur appareil. Ils les appelèrent " foo-fighters ", terme dérivé d'une expression (Il n'y a pas de fumée sans feu - where there's foo, there's fire), de Smokey Stover, une bande dessinée très populaire à l'époque. Au début, le commandement allié pensait que ces foo-fighters étaient des engins de surveillance ou des armes secrètes allemandes. Ce n'est qu'après la guerre qu'ils s'aperçurent que des pilotes allemands avaient aussi observé des boules de feu, et qu'ils croyaient que c'étaient des engins secrets britanniques ou américains!

Durant l'été et l'automne 1946, un certain nombre d'objets aériens bizarres furent observés au-dessus de la Suède et de la Norvège. Ils ont été baptisés " fusées fantômes " et on croyait que c'étaient des armes secrètes russes développées à partir du programme allemand de développement de fusées militaires. Le Ministère de la Défense suédois établit que 80 % des fusées fantômes pouvaient s'expliquer par des phénomènes naturels, mais environ 200 cas ne pouvaient s'expliquer ni par un phénomène naturel, des appareils Suédois ou Soviétiques, ou des erreurs d'observation.

Bien que les observations de " vaisseaux " et de " foo-fighters " soient plus détaillées et crédibles que les anciennes légendes d'étranges " prodiges " vus dans le ciel, de nombreux ufologues se demandent si l'on peut les considérer comme de véritables rapports OVNI. En conséquence, de nombreux chercheurs disent que l'ère des OVNI modernes a commencé le 24 juin 1947, avec l'observation du pilote et homme d'affaires Kenneth Arnold. Alors qu'il volait avec son petit avion le long des monts Cascade dans l'état de Washington, Arnold a vu neuf objets en forme de croissant volant au dessus des montagnes. Bien qu'il ne les vît que trois minutes et demi, Arnold sut que ce n'étaient pas des avions ordinaires. Il transmit son rapport par radio, et, lorsqu'il atterrit à l'aéroport, les journalistes l'attendaient pour lui poser des questions. Il décrivit les mouvements des objets comme " comme une soucoupe qui ricoche sur l'eau ". C'est de là qu'est venu le terme " soucoupe volante ".

Comment peut-on reconnaître un faux en matière d'OVNI ?

Bien qu'il y ait eu, ces dernières 40 ans, des dizaines de milliers de rapport OVNI, moins de 1% ont été établis comme étant des faux. Pour la plupart, des enquêteurs compétents ont su reconnaître les faux presque immédiatement. Le type de mystification le plus commun est celui qui consiste à attacher une bougie ou une fusée éclairante à un ballon gonflé à l'hélium. En de rares occasions, des mystification plus élaborées ont eu lieu, nécessitant des enquêtes plus approfondies.

Pour éliminer les possibilités de mystification, on doit examiner la crédibilité des témoins, les détails du rapport, et toute preuve physique, surtout les photos. La validité et la fiabilité de ces éléments doit être certifiée avant qu'un enquêteur puisse avoir confiance dans les faits. La fiabilité d'un témoin peut se vérifier en interrogeant les voisins, les amis, les parents, les collègues de travail et autres associés. En particulier, un enquêteur cherche à déterminer si la personne a la réputation d'être responsable et sincère, ou celle d'être un farceur, blagueur ou mystificateur.

Les enquêteurs examinent aussi le rapport OVNI pour déterminer s'il existe des affirmations incroyables, ou de patentes incohérences. Par exemple, existe t il dans le rapport des éléments propre à la science-fiction ou si inhabituels qu'ils n'apparaissent pas dans d'autres rapports OVNI . Le témoin affirme t il avoir vu l'OVNI plusieurs fois, bien qu'on ne puisse pas trouver d'autres témoins ? Le témoin affirme t il que d'importantes preuves ont mystérieusement disparu ou ont été prises par des " agents du gouvernement ". Bien que de tels faits ne puissent pas prouver qu'il y ait eu mystification, ils peuvent semer le doute sue le rapport et doivent être pris en compte durant l'enquête. Finalement, l'enquêteur doit examiner les preuves pour voir si elles ont été trafiquées, altérées ou falsifiées. Si elles paraissent fausses, ou si on peut les expliquer par des causes plus prosaïques, un doute plane sur leur validité. Souvent un ufologue expérimenté peut déterminer si une photo d'OVNI est un faux au premier coup d'¦il. Des indices, tels qu'une importante différence de netteté entre l'image de l'OVNI et les objets au premier plan ou à l'arrière plan, peut indiquer une mystification. Les mystifications peuvent aussi être traquées par analyse informatique. Les techniques d'analyse peuvent révéler des fils de soutien, ou des ficelles, et peuvent fournir des informations quant à la forme, la densité et la matière réelle de l'objet.

Souvenez vous, lors de toute enquête, vous devez examiner les preuves à fond et de manière critique. Plus on trouve de preuves non-fiables, et plus il existe de doute sur la validité du témoignage. Une règle à appliquer est que chaque fois que dans une enquête il apparaît quelque chose qui semble trop beau pour être vrai, c'est certainement trop beau pour être vrai (c'est aussi vrai dans la vie, et non pas seulement en ufologie). Aussi n'abandonnez jamais votre esprit critique

A quoi ressemblent les extraterrestres. D'où viennent-ils ?

Parce que nous ne sommes pas sûrs que les OVNI soient des vaisseaux spatiaux, nous ne pouvons pas être sûrs que des extraterrestres nous rendent visite depuis d'autres planètes. La plupart des ufologues débattent du fait qu'il n'y ait pas assez de preuves pour démontrer que les OVNI sont vraiment des vaisseaux spatiaux pilotés par des extraterrestres intelligents. Parmi les rapports de rencontres avec des extraterrestres (rencontres du 3ème type, ou RR 3), il y a une grande diversité de descriptions. Certains décrivent des êtres qui ressemblent beaucoup aux humains. En fait, ils disent que ces extraterrestres pourraient facilement se fondre dans la foule de n'importe quelle rie de n'importe quelle ville du monde. Ces types d'extraterrestres sont parfois appelés nordiques, car ils ressemblent beaucoup aux personnes habitant l'Europe du nord. D'autres rapports parlent de petits êtres gris aux grands yeux en forme d'amande, et à la tête large et disproportionnée. Ces extraterrestres ont été appelés " Gris ". Les Gris sont parfois divisés en

sous-groupes dépendant de leurs autres caractéristiques physiques, telles la taille. En quelques occasions, les témoins racontent avoir rencontré des créatures ressemblant à des robots ou à des androïdes. Il n'y a que dans les cas les moins coûtants que les témoins racontent avoir vu des créatures monstrueuses, souvent décrites dans les films populaires sur les extraterrestres (les êtres dans l'illustration sont ceux décrits dans le livre " Rencontre à Buff Ledge " de Walter Webb).

Il y a de nombreuses théories concernant le lieu d'origine des extraterrestres, mais il n'y a pas de preuve absolue. Certaines personnes spéculent que les extraterrestres viennent d'autres planètes, alors que d'autres disent qu'ils viennent d'une autre dimension L'idée que les occupants des OVNI sont des voyageurs du temps venant de notre propre futur est aussi une possibilité. L'indice le plus intrigant à propos de l'origine des extraterrestres provient du récit de l'enlèvement en OVNI de Betty et Barney Hill, en 1961. Lors de leur enlèvement dans un OVNI, On a montré à Betty Hill une carte en trois dimensions d'un groupe d'étoiles. Elle redessina cette carte plus tard, sous hypnose. Des années après, une institutrice de l'Ohio, Marjorie Fish, fit de nombreuses maquettes de groupes d'étoiles de notre partie de la galaxie et les compara à la carte de Betty Hill. Elle trouva enfin une correspondance et conclut que les deux principales étoiles montrées dans cette carte étaient les étoiles jumelles Zeta Reticuli I et II. Il est intéressant de noter que ces étoiles sont identiques au soleil et pourraient très bien avoir des planètes du type de la Terre orbitant autour d'elles. Dés planètes qui pourraient héberger de la vie intelligente.

Y a t-il eu des personnes blessées par des OVNI ?

Des gens rapportent parfois avoir ressenti de la douleur ou avoir été blessé lors d'une rencontre avec un OVNI ou lors d'un enlèvement. Les effets physiques incluent l'irritation des yeux, les " coups de soleil ", les coupures, et les nausées. Après la rencontre, les témoins peuvent faire des cauchemars et avoir des crises d'anxiété. Ils peuvent aussi subir des changements de personnalité, ou des changements dans leurs croyances au sujet d'éléments importants de la vie. Les témoins, et spécialement les personnes enlevées, font part de rencontres OVNI ultérieures ou d'expériences relevant du paranormal, telles que les poltergeists ou le développement de pouvoirs psychiques.

Un des cas les plus célèbres de rencontre OVNI suivie de blessures est arrivé à deus femmes, Betty Cash et Vicky Landrum, et au petit-fils de Mme Landrum, Colby, alors qu'ils conduisaient sur une route déserte du Texas en décembre 1980. Ils virent devant eux un énorme objet brillant en forme de diamant de la base duquel sortaient des flammes. Cash arrêta la voiture et sortit pour voir l'OVNI de plus près. De l'objet émanait une intense chaleur qui ramollissait le tableau de bord de la voiture. Terrifiée, Cash retourna à la voiture puis, avec les autres, regarda l'OVNI s'éloigner. Alors qu'il partait, une escadre d'hélicoptères apparurent et entourèrent l'OVNI. Les témoins virent l'OVNI et les hélicoptères s'éloigner et disparaître au loin. Lorsqu'ils rentrèrent chez eux, tous ne se sentaient pas bien. En quelques heures, ils développèrent des signes de brûlure, des nausées et de la diarrhée. Les symptômes de Betty Cash furent les plus sévères. Elle consulta un médecin et fut hospitalisée comme victime de brûlures. Le médecin conclut qu'elle présentait des signes d'irradiation. Les témoins attaquèrent le gouvernement américain en justice, le jugeant responsable de leurs blessures. (Ils avaient identifiés les hélicoptères comme étant des Chinook à deux rotors, de l'armée américaine). Leurs procès fut perdu, car ils ne purent jamais prouver que l'OVNI ou les hélicoptères étaient des appareils appartenant ou utilisés par le gouvernement des États Unis.

Le gouvernement américain étudie t-il les OVNI ?

Le gouvernement des USA étudie t il les OVNI ? A l'heure actuelle, le gouvernement des États-Unis n'est pas officiellement impliqué dans l'étude des observations des OVNI, même s'il y a de nombreuses preuves que les agences gouvernementales continuent d'avoir un intérêt secret sur le sujet. Au cours des quarante dernières années, toutefois, il y a eu des différents projets et des équipes d'étude investigatrices qui ont examiné les preuves des OVNI, au moins superficiellement. Puisque un OVNI est un phénomène aérien, entre 1947 et 1969 l'armée de l'air des USA (USAF) a été chargée d'organiser différents projets pour étudier les témoignages OVNI. Le plus célèbre d'entre eux est le "Projet Livre Bleu" (Project Blue Book), qui a existé de 1952 à1969. Malgré le grand nombre de rapports d'observations au cours de cette période, dont de nombreux témoignages par des pilotes civils américains et des membres du personnel technique, l' USAF a continué d'affirmer que les OVNI n'existaient pas. Les militaires considèrent les témoignages OVNI sérieusement seulement au cas où ils pouvaient être utilisés pour tromper et anéantir les opérations de renseignement et les systèmes de communications, de sorte que l'Amérique soit vulnérable à des attaques surprises ou prise au dépourvu par d'autres puissances étrangères.

Des experts militaires ont admis la possibilité que l'Union Soviétique, avec l'aide de quelques savants allemands, était en train de développer des technologies beaucoup plus puissantes que celle des États-Unis. Donc, l'Air Force en conclut que les témoignages OVNI auraient du être bien étudiées jusqu'au moment où ces possibilités ne seraient plus valables. Par les enquêtes, l'USAF a expliqué de nombreuses observations et les a classées comme des phénomènes naturels ou des avions conventionnels. Toutefois, il n'a pas été possible d'expliquer des centaines d'autres observations OVNI, si facilement.

En 1966 il y a eu une vague d'observations spectaculaires d'OVNI dans toute l'Amérique dont on a beaucoup parlé sur les journaux et à la télévision. Les leaders politiques, en particulier les représentants au congrès, ont été pressés par leurs électeurs qui demandaient des explications, d'une façon insistante. Une commission du congrès fut chargée de faire une enquête sur toutes les observations d'OVNI, et l'USAF fut chargée de résoudre cette question une bonne fois pour toutes. En toute réponse, l'USAF s'accorda avec l'Université du Colorado pour réaliser ce que on espérait être l'étude définitive sur le phénomène OVNI, un étude qui aurait une bonne fois pour toutes expliqué la question. Le projet fut conduit par le Professeur Edward U. Condon, un physicien célèbre qui avait déjà manifesté des points de vue négatifs sur l'existence de la vie sur d'autres planètes, et même sur l'existence des OVNI. Plusieurs membres de l'équipe du Colorado (qui fut nommée Rapport Condon) accusèrent Condon de conduire l'étude sans ouverture d'esprit et avec une optique tout à fait partiale, et en cela de fausser l'enquête même. Malgré les controverses soulevées, en particulier après que différents membres de la commission furent licenciés et que le congrès ait organisé son propre symposium sur les OVNI, le Rapport Condon affirmait que 21 ans d'études des OVNI n'avaient abouti à rien et n'avaient rien apporté à la connaissance scientifiques, donc d'autres recherches n'auraient pas été justifiées du tout. D'autres affirmaient que la conclusion du Rapport Condon ne suivait pas les données de l'étude et qu'elle était une véritable honte dès le début. Malgré la controverse sur le Rapport Condon, l'USAF en utilisa le résultat final pour abandonner le Projet Livre Bleu en 1969 et en détruire son intérêt pour le sujet OVNI.

Malgré la suppression du projet, beaucoup d'ufologues croient encore que le gouvernement a des fichiers importants sur les OVNI et qu'il continue à conduire des recherches secrètes sur les observations. Leur avis est renforcé par le fait que les agences de renseignement des États-Unis ont publié des documents montrant qu'ils collectaient des informations sur les OVNI encore classifiées "Top Secret". Le gouvernement ne permet pas l'accès du public a ces documents, malgré les d'essais des ufologues à travers la "Loi sur la liberté de l'information" ou FOIA (Freedom of Information Act), créée pour donner aux citoyens américains le droit d'accéder à n'importe quel document gouvernemental, à moins que cela ne soit une menace pour la sécurité nationale.

En réponse à l'hésitation du gouvernement à délivrer les documents OVNI, le groupe OVNI "Ground Saucer Watch" commença une action légale pour obtenir la publication des documents sur les observations des OVNI au dessus des bases militaires au cours des années 70. Mais le Ground Saucer Watch eut des difficultés financières et la cause fut reprise par le CAUS ou "Citoyens contre le secret sur les OVNI" (Citizens Against UFO Secrecy). Même si le CAUS affirma que la délivrance d'informations officielles OVNI n'aurait absolument pas menacé la sécurité nationale, les agences de renseignement des USA répondirent que leur opérations auraient été mises en danger par cette délivrance. Même quand le CAUS mit en évidence que le but était d'obtenir des informations sur les OVNI et pas d'autre matériel lié aux opérations secrètes des États-Unis, le gouvernement refusa obstinément de délivrer ces informations. En plus, le juge fédéral Gerhardt Gesell trancha en faveur du gouvernement, en fournissant des arguments valables à l'appui de la thèse des raisons de sécurité nationale. Le CAUS protesta contre cette décision en affirmant que cette décision était injuste et en mettant en évidence que on n'avait donné au juge qu'un résumé expliquant les raisons pour lesquelles le gouvernement ne pouvait pas délivrer ces documents, des documents qui étaient absolument nécessaires au juge même pour prendre une décision à cet égard. Malgré l'échec (la cause fut perdue), le CAUS continue à travailler pour la délivrance des documents gouvernementaux OVNI par le biais de la "Loi sur la liberté de l'information" ou FOIA .

Qu'est-ce qu'un OVI ?

Un OVI est un Objet Volant IdentiÞé. Il s'agit d'un objet naturel ou produit par l'homme que les gens voient comme un OVNI. Environ 90%-95% de tous les rapports sur les OVNIs sont en realité un OVI. Les gens parlent d'objets naturels ou ordinaires en termes d'OVNI parce qu'ils ne les reconnaissent pas,à cause de conditions atmosphériques bizarres, parce qu'ils sont ignorent leur nature, ou encore à cause de la rareté du phénomène naturel en question. Par exemple, beaucoup de personnes ont parlé d'un OVNI en observant la plante Vénus, ignorant que cette planète était très brillante pendant certaines périodes de l'année. Les étoiles qui se trouvent près de l'horizon sont souvent prises pour des OVNI parce que des turbulences atmosphériques et thermiques (des colonnes d'air chaud) les font briller rapidement avec des couleurs rouge et bleu. Les étoiles mêmes peuvent apparemment bouger d'avant en arrière à cause de la trémulation. Il s'agit d'un phénomène psychologique qui arrive quand les mouvements des yeux d'une personne créent l'illusion qu'un objet brillant vu sur un arrière plan noir et sans encadrement, est en train de bouger.

Pour distinguer entre un OVI et un OVNI, l'enquêteur doit recueillir le plus grand nombre d'informations sur l'observation, en faisant attention ne pas pousser les témoins à raconter de faux détails. Il est quand même important que les observations des OVNIs soient étudiés immédiatement après l'observation, de façon à ce que l'on prenne en considération toutes les informations importantes pour l'explication de l'OVNI.
est important de remarquer qu'il y a eu une baisse draconienne des observations, aussi bien des OVNI que des OVIs, au cours des dix dernières annes. Les gens ne parlent plus de Vénus ou d' avions publicitaires, par exemple, en termes d'OVNIs. Il y a en ce moment differentes études dont le but est de chercher la raison de cette baisse de rapports OVNI, des recherches qui peuvent éclairer la nature de ceux-ci. Si un
OVNI n'est que le résultat d'erreurs de perception d'objets naturels ou contruits par l'homme, comme plusieurs sceptiques le disent, pourquoi les gens ne font-ils pas ces erreurs aujourd'hui? Si les observations des OVNIs sont le résultat d'états psychologiques, peut-t-on afÞrmer par conséquent que les gens voient mons d'OVNIs aujourd'hui parce qu'ils sont psychologiquement plus sains? Si les OVNIs ne sont que des phénomènes naturels rares ou méconnus, qu'est-ce qui est arrivé au milieu terrestre pour produire ce déclin des observations? La réponse à cette question et à d'autres pourrait apporter les pièces manquantes au grand puzzle des OVNIs

4 septembre 2005

OVNI : le secret américain

Remue-ménage dans le monde des médias et de l’ufologie.


Un film documentaire de 1h35’, intitulé : " OVNI : le secret américain ",  vient d’être produit par France 2. L’auteur réalisateur est Vincent Gielly. Ce film, destiné a priori a être diffusé à une heure de grande écoute sur la chaîne publique, sera largement distribué en Europe et aux USA. En attendant, il a été projeté en avant-première le 24 avril dans une salle du Sénat, et ceci n’est peut être pas anodin . J’ai eu le privilège d’assister à la projection. La salle de 250 places était pleine. Une seconde projection est prévue pour la presse à une date ultérieure.

Dans la salle, du beau monde. Etaient invités à cette projection :

  • Des parlementaires à titre privé
  • Les personnalités interviewées dans le film
  • Les organismes officiels qui ont aidé le film à un titre ou un autre.
  • Les personnalités amies de la profession audiovisuelle
  • Les amis en général des réalisateur, producteur etc…

En sus, l’auditoire comptait en son sein certain(s) membre(s) du Cometa, des journalistes intéressés par la question, des " ufologues ", et probablement (puisque nous n’avons pas pu le vérifier) quelques membres des services de renseignements...

Je donne une brève esquisse du film tel que j’ai perçu celui-ci et en ne retraçant que les principales enquêtes. Une projection de 1h35’ peut paraître long pour un documentaire. Personnellement, je n’ai pas vu le temps passer et je l’ai regardé comme un film policier.

Mise dans l’ambiance immédiate : A l’entrée, un prospectus (cliquer pour en prendre connaissance) nous informait :

" Un officier de contre-espionnage français raconte comment il a percé le secret de l’astronome américain Allen Hynek, conseiller officiel de l’US Air-Force pendant vingt ans, et conseiller occulte du film " Rencontre du Troisième Type ". L’Américain est mort avec son secret, le Français en est aujourd’hui le dépositaire… et il ne dort plus très bien ". Cet officier de contre-espionnage existe réellement, il ne s’agit pas d’un artifice de narration. Mais, on le comprend aisément, son identité n’est pas révélée. Tout au long du film, il n’est vu que de dos.

Le film retrace donc l’historique du phénomène OVNI, phénomène qui a réellement pris naissance aux USA, pendant la Seconde Guerre mondiale, juste après la première explosion atomique. Les américains pensèrent alors qu’il s’agissait de nouvelles armes allemandes. Mais c’est à partir de juin 1947 que le phénomène prit de l’ampleur après le rapport du pilote Kenneth Arnold qui donna aux 9 objets qu’il avait observés le nom de " disques volants ".

Ce film examine également ce phénomène à travers son impact sur l’Amérique, dont le cinéma et la télévision ont définitivement inscrit les Extraterrestres dans notre " inconscient collectif ". Parallèlement, le film explore les quatre hypothèses qui peuvent nous ouvrir l’esprit : une urgence, au moment où nous nous apprêtons à conquérir le système solaire… et peut-être découvrir la vérité ".

Les Enquêtes

  • Roswell

Comme le titre le suggère, une grande partie du film est consacrée à l'opération de camouflage qui aurait entouré le crash de Roswell. Une série d’enquêtes, très approfondies, montre que cette affaire a été une longue succession d’informations et de désinformations diffusées par l’Armée américaine depuis plus de cinquante ans. Le rôle de l’astronome Allen Hynek, consultant de l’AF de 1948 à 1966, est longuement développé ainsi que celui de Wendy Connors, spécialiste américaine des OVNI au cours de cette période.

Il est aussi rappelé que, après avoir attribué le crash de la soucoupe à celui d’un ballon météo, l'Armée a annoncé qu'il s'agissait en fait de celui d’un ballon Mogul, contenant des mannequins. Or, de tels mannequins n’auraient été utilisés dans les ballons Mogul que bien plus tard, dans les années 50. Cette hypothèse –ou cette rumeur- a donc pu être " dégonflée " a posteriori....

  • Valensole

Le cas de Valensole (Alpes-de-Haute-Provence, 1er juillet 1965) a été retenu comme exemple de rencontre rapprochée en France. L’enquête nous amène au point de rendez vous incontournable de ce ravissant village provençal, le café, où l’on retrouve le témoin Maurice Masse entourés d'amis qui se souviennent... L’adjoint au maire raconte avec une certaine fierté que cette affaire amène régulièrement des touristes qui souhaitent voir l’endroit où s’est passé l’atterrissage bien qu’il n’existe plus aucune trace depuis longtemps. Quant à Maurice Masse, très perturbé par l’événement, il ne souhaite plus en parler.

  • Jean-Jacques Velasco.

Nous assistons, en temps réel, à une enquête menée par Jean-Jacques Velasco qui explique sa manière de procéder. Un témoin se présente à une gendarmerie pour signaler l’observation d’un objet lumineux. J-J. Velasco se rend alors au centre de radar le plus proche pour vérifier effectivement, à l’heure et au lieu de l’observation, sur les écrans radar, la présence d’un objet qui n’est pas un avion et qui ne peut être identifié. J-J. Velasco mène une enquête sur la moralité du témoin puis, convaincu de la sincérité de celui-ci, il le rencontre pour l’interviewer et lui demander de dessiner ce qu’il a vu. Le témoin veut conserver l’anonymat. Après une analyse aussi pointilleuse, il est toujours aussi surprenant de constater que peu de chose soit sorti du SEPRA en matière d’analyse d’OVNI. IL faudra un jour que J.-J. Velasco nous en dise plus ...

  • Témoignage de pilotes.

Le commandant de bord Jean-Charles Duboc raconte l’événement qui a marqué sa vie, au cours du vol d’Air France AF 3532 (28 janvier 1994, voir interview). De même, le pilote de chasse Jack Krine confirme avoir lui aussi observé un OVNI. Il rappelle que d’autres pilotes ont eu l’occasion d’observer des OVNI mais que, chaque fois, ils ont préféré se taire pour ne pas mettre en péril leur carrière professionnelle. Peu à peu, avec la retraite, les langues se délient…

  • Interview de Jean-Claude Ribes.

Jean-Claude Ribes, astrophysicien, ancien directeur de l’Observatoire de Lyon, appartient à la commission Cometa.

Non seulement il est convaincu de l’existence d’extraterrestres mais, selon lui, ces extraterrestres pourraient appartenir à notre système solaire. Ils pourraient être basés sur la ceinture d’Astéroïdes qui est située entre Mars et Jupiter.

  • Interview de Gildas Bourdais

Gildas Bourdais relate la position du théologien italien, Monseigneur Corrado Balducci, face à une existence possible d’extraterrestres.

Je rappelle que, en tant que porte parole du Vatican, Monseigneur Balducci a affirmé en 1999 que les extraterrestres doivent être considérés comme des " Enfants de Dieu ", au même titre que les humains (http://www.orbsite.com/orbpressflash1.html ). Si on ajoute à ce que dit Mgr. Balducci, ce qui suit, force est de constater que les voies du Seigneur sont effectivement impénétrables...

  • Interview du Père Georges Coyne

Georges Coyne est un Père jésuite, astronome, directeur de l’Observatoire du Vatican. Il a été interviewé à Castel-Gondolfo et son témoignage est capital. Georges Coyne dit être convaincu de l’existence d’extraterrestres qui pourraient appartenir à un autre système solaire que le nôtre. Evidemment, cela lui pose un problème vis à vis de Dieu, à qui il n’attribue pas de sexe d’ailleurs et qu’il nomme " Il " ou " Elle ". Mais G. Coyne considère qu’il ne faut pas essayer de comprendre Dieu et encore moins ses desseins.

Il est certain qu’une telle interview ne peut être diffusée sans l’accord du Vatican. C’est donc une prise de position nouvelle, radicale, de l’Eglise qui, il y a peu de siècles, conduisait au bûcher des personnes considérées hérétiques pour moins que cela (cf. Galilée!).

  • Interview de Jennie Zeidman

Jennie Zeidman a côtoyé Allen Hynek pendant 30 ans et son témoignage final est inédit. Elle montre un morceau de papier sur lequel Allen Hynek avait griffonné cette affirmation : oui, il y a bien eu des cadavres d’extraterrestres à Hollman, en 1962. Il aurait obtenu l’information de l’US Air Force. Mais la question qui peut être posée est : n’était-ce pas encore une désinformation divulguée intentionnellement par l’AF? Pour le moment, la question est sans réponse...

Rencontre du troisième " type "

Bien sûr, on peut relever quelques inexactitudes dans ce documentaire mais, comme pour le rapport Cometa, ce n’est pas important. Ce film ne s’adresse pas aux ufologues, mais au grand public. C'est un documentaire d'information générale sur le phénomène OVNI et à ce titre, il devrait atteindre son objectif. Mais il n'y a d’ailleurs pas de grande révélation si ce n'est la position de l'Eglise vis à vis du phénomène et le témoignage final de Jennie Zeidman.

Espérons que cette fois les médias réserveront à ce documentaire un meilleur accueil que celui qu’ils avaient accordé au rapport du Cometa. L’un des messages du film est : les OVNI, on ne sait toujours pas ce que c’est, mais une chose est certaine, le phénomèneils existent. Rejeter cette la réalité du phénomène est un manque total d’objectivité, pour ne pas dire plus.

Et puis, la pratique du "secret" n'est pas réservée aux Américains. En France, surtout depuis une dizaine d'années, nous observons aussi des opérations de camouflage concernant certaines affaires qui ont été soigneusement étouffées. Ces affaires là, le rapport du Cometa les a d’ailleurs "oubliées"!

Non, le plus important est peut être, comme pour le rapport Cometa d’ailleurs, que ce documentaire de qualité existe. Si on ajoute à cela qu’il a été montré en avant première dans les locaux du Sénat, et que les services du premier ministre ont été remerciés dans le générique, on peut légitimement se poser quelques questions, qui pour le moment restent sans réponse... D’autant plus qu’à l’heure de sa diffusion dans une salle du Sénat, France 2 - qui doit projeter ce documentaire - diffusait " Rencontre du troisième type ", film pour le quel il est dit que Hynek fut conseiller... mais il s’agit là d’un hasard de programmation, sans doute...

4 septembre 2005

Le défi des OVNI [suite]

Le Project Blue Book (III)

En avril 1952, le magazine "Life" publia un long article de fond sur le sujet qui présentait le problème d'un point vue très original pour cette époque. Il avait été écrit par une équipe de journalistes qui reçu toute l'aide nécessaire de Ruppelt et des membres de son équipe d'enquêteurs. On pouvait ainsi lire ceci : "ces objets ne peuvent être expliqués par la science moderne comme des phénomènes naturels mais seulement comme des engins artificiels créés et manoeuvrés par une intelligence supérieure", une conclusion sommes toute hâtive qui correspond bien aux idées que ce font certains journalistes, avides de sensations, du problème OVNI.

A leur décharge, contrairement à ce que pensait Menzel, les auteurs concluaient que ces phénomènes ne pouvaient pas être attribués à des manifestations météorologiques, comme des ballons-sondes, des inversions de température, des reflets, des mirages, voire des hallucinations mentales. Pour sa part, interrogé à propos de l'article, le porte-parole de l'Armée de l’air remit les chose à leur juste place, considérant "que cet article reposait sur des faits réels mais que ses conclusions n'engageaient que la responsabilité de leurs auteurs".

 

Un mois plus tard, dans un article publié dans la revue Look, le Dr Menzel[24] montra comment il était parvenu, en laboratoire, à reproduire sous certaines conditions les lumières de Lubbock. La réfraction d'un faisceau lumineux dans un liquide donnait un halo lumineux. Mais où trouvait-il de l'eau dans les descriptions de Lubbock ? Aux yeux de Menzel tous les observateurs avaient monté un canular... : "si un trucage était possible, disait-il c'est qu'il y avait eu trucage". Officiellement, en 1956 Ruppelt reconnu que "les observations, sauf celles faites au radar, demeurent sans explication". Mais finalement, convaincu par les explications d'un "savant dont il a promis de respecter l'anonymat", on conviendra qu'il ne peut s'agit que du Dr Menzel, dans le rapport du "Project Blue Book", il attribua les lumières de Lubbock "à un phénomène naturel très commun et facile à expliquer". Il dut perdre la mémoire car chacun sait combien il lui fut facile d'expliquer cet incident : il consacra 16 pages d'explications dans son fameux livre "Face aux soucoupes volantes", avec pour seule ponctuation des points d'interrogation ! Mise à part cette maladroite volte-face dans la dernière ligne droite, Ruppelt avait abattu un travail considérable avec une grande objectivité. Dommage qu'il bâclat finalement tout et perdit ainsi toute crédibilité. L'erreur est humaine dit-on.

 

La conclusion officielle ne satisfit personne et encore moins lorsque Menzel prit position à propos de l'observation d'un OVNI par un pilote de DC-4 de la PanAm. Le 14 juillet de cette année le capitaine Nash et son copilote William Fortenberry avaient observé six disques rouges brillants, chacun faisant une trentaine de mètre de diamètre. Les OVNI volaient en formation rapprochées, à 600m au-dessus des eaux de la baie de Chesapeake, près de Norfolk en Virginie. Nash et Fortenberry précisèrent que lorsque les disques furent presque à la verticale de leur avion, ils perdirent leur éclat et s'inclinèrent sur le côté, comme le ferait un avion qui vire sur l'aile. Leur bord d'attaque faisait environ 4.5m d'épaisseur et la partie supérieure des disques semblaient être plate.

 

Ils avertirent immédiatement l'Armée de l’air et le lendemain, 12 heures après l'incident, après avoir été interrogés ils survolèrent la région pendant deux heures, sans trouver quoi que ce soit d'anormal.

 

Il apprirent par la suite que les disques avaient été observés par sept autres témoins dans la même région. Le Project Blue Book classa l'incident comme "inexpliqué". Mais c'était sans compter sur l'imagination du Dr.Menzel. Après avoir longtemps discuté avec Nash, il finit par conclure que les deux témoins avaient été trompés par... des lucioles piégées dans le double vitrage du cockpit !

Puis, au mépris des conditions météos relevées le même jour, il conclut qu'il s'agissait une nouvelle fois des reflets de lumières terrestres sur de la brume ou une inversion de température. De telles conclusions n'étaient pas exceptionnelles et l'ouvrage du Dr.Hynek en mentionne plus d'une, qu'il n'acceptait évidemment pas. Quel délire !

 

Ouvrons une parenthèse. Sous le couvert de l'establishment, Donald Menzel, docteur en astrophysique de surcroît, réagit comme s'il s'agissait, à chaque fois, d'une mauvaise interprétation d'un phénomène naturel, qu'évidemment lui seul était à même de découvrir. Devant le fait accompli, chacun devait accepter son interprétation qui ne souffrait aucune exception, parole "d'expert". Cette attitude irrationnelle, ce parti pris évident, ne confirme pas l'esprit d'ouverture que doivent avoir et revendiquent les scientifiques. On ne peut que montrer du doigt et rejeter de la communauté scientifique ce représentant d'une science jamais mise en défaut. J'ignore si on ne lui dit jamais en face, mais le Dr.Menzel s'était trompé de métier; il aurait mieux fait de s'occuper de pseudoscience, statut qui semblait lui coller à la peau mais qui est loin de correspondre à celui de l'ufologie. A trop regarder les OVNI, on fini aveuglé par les lumières nocturnes.

Après l'article retentissant de "Life", la presse continua à relater les notifications d'OVNI. En mars 1952 le projet Grudge, devenu prestigieux si l’on en croît Ruppelt, se transforma en "Project Blue Book". La petite équipe d'enquêteurs devint une organisation portant le titre d'"Aerial Phenomena Group". Le "Project Blue Book" était à présent indépendant. La publication de ses résultats était assurée par le Bureau de l’Information du Secrétariat de l’Air Force, le SAFOICC.

 

La vague d'OVNI de 1952

Dans les mois qui suivirent, le rythme des apparitions s'accéléra, si bien que l'on assista à une véritable vague d'OVNI pendant l'été 1952 : 1200 observations en 5 mois, qui touchèrent non seulement la presse locale et nationale mais également les services gouvernementaux. La vague américaine connaîtra son paroxysme en juillet 1952 avec 50 notifications d'OVNI pour la seule journée du 28, alors qu'en temps normal on assistait à 10 ou 20 observations par mois.

 

Ainsi, le 19 juillet à 23h40, les contrôleurs aériens de l'aéroport national de Washington[25], situé à quelques kilomètres de la Maison Blanche, observèrent sept spots sur deux écrans radars ARTC.

 

D'après le contrôleur en chef Harry G.Barnes, ils se trouvaient à 24 km de distance et se déplaçaient de 160 à 210 km/h. Barnes appela la tour et apprit que les contrôleurs radar de la base aérienne d'Andrews, située à 25 km de là au Maryland, avaient les mêmes images devant leurs yeux. Brusquement, deux échos accélérèrent et sortirent des écrans avec une vitesse estimée à 10500 km/h. A ce moment là les objets étaient entrés dans la zone interdite, au-dessus de la Maison Blanche et du Capitole. A 3h du matin Barnes avertit le commandant d'escadrille de garde et deux chasseurs prirent l'air une demi-heure plus tard. Après un survol du site, les chasseurs rentrèrent bredouille. Après leur atterrissage les spots réapparurent sur les écrans radars et y demeurèrent jusqu'au petit jour.

 

L'agitation gagna le Pentagone où, au premier étage, Al Chop, représentant civil du Project Blue Book éprouvait beaucoup de difficulté à contenir l'ardeur des journalistes, tandis qu'au quatrième étage, les officiers de renseignements se prenaient la tête pour tenter d'expliquer cet affaire. Pour Menzel il s'agissait à nouveau d'une inversion de température. Mais Barnes n'accepta pas cette explication : "Les signaux d'inversion sont toujours reconnus par les experts. Nous sommes habitués aux interférences causées par les conditions météorologiques, les oiseaux ou autres". Menzel, qui n'était pas un radariste ne répondit pas.

 

Le même phénomène se reproduisit le samedi 26 juillet. Quatre ou cinq signaux semblaient se diriger vers le Sud de Washington. Les pilotes des avions commerciaux volant aux alentours signalèrent également d'étranges lumières à proximité de l'aéroport. A 23h Harry Barnes avertit le Pentagone qui envoya, avec un peu de retard, deux avions F-94 à leur reconnaissance 25 minutes plus tard, en vain. Lorsque les chasseurs furent en vol, les OVNI disparurent des consoles radars.

 

Après 10 minutes de recherche infructueuses au-dessus de la région, les chasseurs regagnèrent leur base tandis que les échos réapparurent quelques minutes plus tard. Entre-temps des gens situés aux alentours de la base de Langley, près de Newport News téléphonèrent à la tour de contrôle de Washington qu'ils voyaient d'étranges lumières "tournantes et changeant de couleur".

 

Voyant également les lumières, la tour demanda l'envol d'un intercepteur. Un F-94 qui se trouvait alors en l'air fut guidé par les témoins et se dirigea vers la lumière, mais elle s'éteignit brusquement, "comme lorsqu'on ouvre un interrupteur de lampe". Le pilote garda le cap et obtint un contact sur son radar, mais il ne dura que quelques secondes. L'écho semblait avoir pris de la vitesse et disparut. Le même phénomène se reproduisit deux autre fois. A 3h20, les échos d'OVNI étant toujours présents, deux nouveaux chasseurs décollèrent. Cette fois les OVNI restèrent sur les écrans radars et l'un des pilotes observa 4 lumières. Soudain, il annonça que les lumières encerclaient son avion, et il demanda ce qu'il devait faire au contrôleur au sol. Avant même qu'il n'ait reçu une réponse, les lumières s'étaient évanouies dans l'obscurité. Les avions restèrent en vol puis durent rentré à leur base, par manque de carburant. La même nuit un radar de Californie repéra un écho suspect et un F-94C s'envola. Le pilote et l'opérateur radar constatèrent qu'ils fonçaient vers une grosse lumière de couleur jaune orangé. C'est alors qu'une véritable partie de cache-cache débuta. L'OVNI s'écarta à une vitesse terrifiante chaque fois que l'avion arrivait à portée de tir. Puis, au bout d'une ou deux minutes, l'objet ralentissait et le petit jeu reprenait. Lorsque le Soleil se leva, tous les objectifs avaient disparus.

 

Bob Ginna, le spécialiste des questions d'OVNI chez «Life » avec été prévenu de l'incident par son bureau de Washington et appela Ruppelt qui lui dit sans mentir qu'il ignorait ce que l'Armée de l’air comptait faire. Le lendemain matin le Pentagone fut submergé de demandes d'explications. Les autorités restèrent très évasives, si bien que les journaux du lundi soir titrèrent d'énormes manchettes[26] : "Des objets en feu échappent aux avions à réaction au-dessus de la capitale - Enquête enveloppée de secret - Des chasseurs à réaction alertés contre des soucoupes volantes - Vaine poursuite dans le ciel de la capitale - Arrivé d'un expert pour enquêter sur les objets aperçus de nouveau dans le ciel". Ruppelt se souvint d'avoir demandé à son compagnon qui pouvait bien être cet expert. Il comprit quand les journalistes se ruèrent sur lui !

 

Le surlendemain, le 29 juillet 1952 on parla beaucoup au quatrième étage du Pentagone mais comme le dira Ruppelt, on n'agissait pas. Tous les officiels étaient persuadés que les radars avaient eu des contacts avec des objets solides, mais peu de pilotes avaient eu la confirmation visuelle. Vers 10 heures, le général Landry, aide de camp du Président Truman s'inquiéta même de savoir ce qui se passait sur terre ou ailleurs. Ruppelt lui répondit : "les radars peuvent avoir été victimes d'une aberration météorologique, mais nous n'en avons aucune preuve".

 

Dans l'après-midi, le général Samford, directeur des services de renseignement de l'Armée de l’air, tint une conférence de presse qui fut rapportée par Donald Keyhoe[27]. Fidèle à la politique de la maison, pour laquelle il fallait absolument "dégonfler" toute l'affaire, il annonça que les lumières apparues au-dessus de Washington au cours des deux dernières semaines étaient dues à "des phénomènes naturels d'inversions de température". Le général Samford se déroba si bien devant les questions des journalistes qu'ils avaient l'impression qu'on leur cachait quelque chose.

 

Plusieurs mois plus tard, Ruppelt apprit qu'un pilote de ligne avait un jour été prié par la tour de contrôle de Washington d'identifier un OVNI en avant de la piste, quelque part au-dessus du Potomac. Chaque fois que le pilote effectuait une passe, la tour lui disait qu'il avait dépassé l'objectif. Finalement, il examinèrent le terrain en-dessous d'eux et la seule chose qu'ils virent était le bateau des Wilson Lines qui effectuait la liaison de Washington à Mount Vernon : "J'ignore si le radar avait un truc pour l'altitude dit-il, mais, à coup sûr, c'était ce bateau qu'il repérait. Il y a tant d'enseignes lumineuses dans la région de Washington, qu'on peut regarder n'importe où et apercevoir une "lumière mystérieuse"". Prenons-en bonne note, même si cela n'explique pas la fréquence des observations et semble discréditer la compétence des opérateurs radars et la fiabilité des instruments.

Ce genre de conclusion, souvent invoquée lorsqu'on parle des "anges radars" ou faux échos, mérite quelques explications qui, au demeurant, n'expliquent pas du tout évidemment les lumières de Washington. Si je garde un bon souvenir de mes études de météorologies, dans des conditions normales, la température et le taux d'humidité diminuent à mesure que l'altitude augmente. Mais il arrive que le contraire se produire, que soit la température soit l'humidité augmente avec l'altitude. Une couche d'air chaud peut ainsi se trouver au-dessus d'une couche d'air froid et provoquer ce qu'on appelle une "couche d'inversion de température". Ce phénomène peut jouer des tours extraordinaires aux ondes radios et optiques. Le radioamateur que je suis peut vous confirmer que ces couches d'inversion peuvent dévier la trajectoire des ondes ultracourtes et les propager à plusieurs dizaines de kilomètres pour leur faire toucher le sol dans un pays limitrophe. La surface de réflexion ne doit pas être ionisée pour autant, la surface plate d'un véhicule ou d'un bâtiment pour faire office de miroir.

 

Le lecteur doit peut-être connaître une variante de ce phénomène : il se manifeste parfois comme des images fantômes sur les téléviseurs mal réglés; un édifice distant de 20 km apparaissant en silhouette sur votre écran. Etant donné que ces couches d'inversions évoluent au gré des vents, les échos eux-mêmes peuvent apparaître en différents endroits de la région surveillée, donnant l'impression qu'ils se sont déplacés à grande vitesse. Un opérateur ne pensera pas immédiatement à un "ange", il faudra en effet vérifier les conditions météorologiques à cet instant et déterminer le trajet des ondes. Vient se greffer sur ce calcul l'influence du rayonnement solaire en fonction de la fréquence qui modifie relativement fort la propagation des ondes courtes (la différence est très marquée entre la nuit et la journée par exemple). Quand tous ces paramètres sont évalués, il reste à déterminer la probabilité qu'il s'agisse d'un vrai ou d'un faux écho. Il arrive encore que des oiseaux réfléchissent les ondes radios ou la lumière et soient pris pour des OVNI. Le traitement informatique des signaux permet aujourd'hui d'isoler la plupart des "anges" sur base de leur signature atypique et de paramètres dynamiques. L'opérateur expérimenté peut également fonder son appréciation sur l'image plus ou moins floue qu'il observe, mais cela reste très subjectif et donc sujet à polémique.

 

Après la vague de l'été 1952, le nombre d'observations se réduisit à mesure que la publicité se relâcha et on ne compta "plus que" 3712 notifications d'OVNI entre 1952 et 1956. Comme nous l'avons dit dans l'introduction, la presse publia plus de 16000 articles sur le sujet, y compris les explications de soi-disant spécialistes. Début 1953 la CIA devint même hystérique, considérant que la publicité faite autour des OVNI minait la confiance de la population dans l'armée. Il fallait absolument considérer que les OVNI n'existaient pas.

 

La CIA publia donc des comptes-rendus dans la presse et plusieurs pilotes vétérans de la guerre, des physiciens, des prix Nobel et même des illusionnistes donnèrent leur avis Les histoires de soucoupes volantes amusaient les gens et certains chercheurs tournaient volontiers les observations en dérision. Parmi ceux-ci nous retrouvons le Dr Menzel, qui crut trouver, malheureusement peut-on dire, une explication à chaque observation.

4 septembre 2005

Le défi des OVNI

La naissance d'un phénomène (I)

On peut dire que le phénomène OVNI fut médiatisé avec l'ampleur que nous savons à partir de 1947. En effet, en avril de cette année là, alors qu’un observateur météo suivait un ballon au théodolite au-dessus de Richmont, en Virginie, un curieux objet traversa son champ de vision. L’observateur délaissa son ballon et essaya de suivre le mystérieux objet malgré sa grande vitesse.

Malheureusement, ce premier rapport fut censuré par l’US Air Force. Nous ne connaissons toujours pas l’altitude, la vitesse, ni la forme de l’objet qui, parait-il, fut estimée avec précision.

 

L’aventure de Kenneth Arnold

 

Et ainsi que chacun le sait aujourd’hui, c'est le 24 juin 1947 qu'un habitant de l'Oregon, Fred Johnson, observa dans le ciel limpide des monts Cascades 6 disques lumineux évoluant à faible vitesse. Durant l’après-midi, un pilote privé de 32 ans, Kenneth Arnold[1], survola l'état de Washington entre Chehalis et Yakima, cherchant les traces d'un C-46 perdu par l'armée américaine. Vers 14h à hauteur du mont Rainier, dans les montagnes Rocheuses, il croisa 9 disques très brillants et très rapides qu'il ne put identifier. Il estima leur longueur entre 12 et 15 m. Ils montaient presque à la verticale atteignant plus de 3500m d'altitude et effectuaient des piqués à une vitesse estimée à 2700 km/h. Ils volaient, déclara Arnold[2], “comme des oies, formant une chaîne en diagonale, comme s’ils étaient attachés ensembles”. Les OVNI serpentaient entre les pics montagneux et disparaissaient parfois derrière ceux-ci. Chacun avait un mouvement sautillant, analogue à celui d'"une soucoupe avançant sur de l'eau".

 

Arnold signala son observation lors d'un ravitaillement et repris son travail. Les observations se répétèrent, si bien qu'en cette journée du 24 juin on recensa une vingtaine d'observation d'OVNI.

 

A la fin de sa journée, les reporters de Yakima attendirent Arnold au pied de son avion. Il leur raconta son histoire et le lendemain les rédacteurs baptisèrent ces mystérieux objets volants "soucoupes volantes" : le mot fit fortune et devint une expression courante, bien que désuète aujourd'hui.

 

Pour le Dr Donald H. Menzel les soucoupes volantes d'Arnold étaient des nuages lenticulaires ou une illusion créée par "des tourbillons de neige qui enflent comme des ballons au sommet des crêtes rocheuses" et qui réfléchissaient le Soleil comme des miroirs.

L'ATIC (Air Technical Intelligence Center) était divisée en deux camps. Les uns pensaient qu'Arnold avait vu des avions à réaction ordinaires volant en formation et qu'il fit une mauvaise estimation de leur distance et de leur vitesse.

 

Les autres pensaient qu'il s'agissait bien "d'aéronefs interplanétaires". Le physicien Bruce Maccabee de l'Université de Washington ne partageait pas les convictions de Menzel et des sceptiques membres de l'ATIC, d'autant que ces "nuages" étaient censés se déplacer à 2700 km/h et étaient passés derrière les montagnes ! Nous le retrouverons plus tard, en 1979. Menzel avait à coeur de défendre la "théorie du mirage" auprès du Pentagone, mais elle était indéfendable, même par les attachés scientifiques[3] de l'Air Force ! L'histoire fut néanmoins classée parmi les cas "Inconnus".

 

La légende de Roswell

 

En juillet 1947 des témoins rapportèrent qu’un mystérieux objet s'était écrasé près de la base de Roswell, au Nouveau-Mexique. La manchette du journal local parla d'une soucoupe volante mais cette hypothèse fut rapidement démentie par les autorités militaires. Une rumeur diffusa l’idée que l'objet, qui avait été suivi au radar par les contrôleurs de White Sands, était couvert par le secret car des militaires se seraient immédiatement emparés de tous les débris qu'ils transportèrent à la base de Wright-Patterson de Dayton, en Ohio pour analyse. William Mac Brazel, son principal témoin sera mis au secret pendant 24 heures et les militaires impliqués dans cette mission n'en parleront plus. 

L'histoire en resta là, jusqu'à ce que la rumeur resurgit en 1967 et amplifie l'affaire comme jamais elle ne le fit depuis en matière d'ufologie[4]. Partisans et détracteurs de la thèse extraterrestre s’affrontent encore sur le sujet, mais aucun scientifique, à quelque niveau de sécurité qu’il soit ou ait été ne peut confirmer l’origine extraterrestre de l’objet ramassé à Roswell.

 

Les enquêtes de l’US Air Force

 

Les notifications d'OVNI se répétant, l'US Air Force fut contrainte d'ouvrir une enquête. Fin 1947, des contacts épistolaires eurent lieu entre le Commandant général de ce qui était alors les Forces Armées de l'Air et le Chef de commandement du Matériel Aérien de l'ATIC, à la base aérienne Wright-Paterson de Dayton. Le 23 septembre 1947, le directeur de l'ATIC écrivit au Commandant de l'Armée de l’air que les OVNI existaient réellement, et il s'engageait personnellement au nom de son personnel à trouver la justesse de cette proposition, ce qu'il fit durant les mois qui suivirent.

 

Le 22 janvier 1948 le Projet Sign était sur pied, affecté d'une priorité 2 A, immédiatement derrière la priorité majeure 1 A. Son but était de vérifier si ces OVNI étaient un danger pour la sécurité de l'Etat ou s'il s'agissait de simples phénomènes naturels. Le Pentagone demanda les  services du Professeur J.Allen Hynek, alors professeur d'astronomie, attaché à l'Université d'Etat de l'Ohio. Son rôle consista à contrôler si les notifications pouvaient avoir une origine astronomique mal interprétée. On le pria de travailler indépendamment des autres conseillers et des membres du programme, dans le but de le préserver de tout parti pris. L’observation d’Arnold sera classée “Incident #17” dans le Projet Sign.

   

Mais Hynek apprit rapidement que des dissensions régnaient à l'intérieur de l'équipe. L'opinion des membres était scindé en trois camps : ceux qui maintenaient qu'il s'agissait d'engins russes, les fervents défenseurs de la thèse extraterrestre et les adeptes de l'interprétation sociopsychologique.

C'est ainsi que le Projet Sign dut faire face à une "rupture d'explication" : puisque une technologie extraterrestre ne pouvait pas exister, donc cela n'existait pas. 

Il avait à sa décharge à traiter un grand nombre de comptes-rendus qui, reconnu Hynek[5] "pêchaient tant par la qualité que par la présentation, le pire (notifications ineptes, observations de Vénus ou de météores non reconnus pour ce qu'ils étaient) et le meilleur leur étant proposé indistinctement". En fait, ce rejet était simplement provoqué par un manque de coordination. Comme le dira le capitaine Edward J.Ruppelt[6], "on s'attaqua au problème au milieu d'une confusion organisée".

 

Au printemps 1948 le terme "soucoupe volante" fut introduit en couverture du premier numéro du magazine américain "Fate" (voir titre) qui raconta l'aventure de Kenneth Arnold[7]. Nous assistions à la naissance d'une prise de conscience collective : le phénomène OVNI existait bien[8].

Rappelons pour la précision historique que c'est le romancier Edmund Hamilton, auteur du roman de space-opera Les Rois des Etoiles et bien d’autres qui inventa le mot “soucoupe” en 1927 pour décrire des objets volants ovoides.

L'armée continuait cependant à mépriser les témoins. En fait écrit Hynek[9] à propos du Projet Sign, "en 1947-1948 il n'avait guère de quoi faire travailler son imagination. Sans doute le contenu de certains rapports n'offrait-il aucune prise à une explication physique normale, mais il n'en demeurait pas moins de qualité médiocre car ils n'avaient pas fait l'objet d'investigations approfondies. Dans cette première série de 237 cas, pas un récit de Rencontre Rapprochée n'égalait en qualité les rapports détaillés que nous avons connus plus récemment, et quant aux notifications radars, elles étaient rares et indigentes. La catégorie prépondérante était celle des Disques Diurnes, et seuls quelques rapports de Lumières Nocturnes méritaient de retenir l'intérêt".

 

Cette année là, deux avions de ligne au moins frôlèrent de peu la collision avec un OVNI et déclarèrent un "AirMiss". L'un d'entre eux volait à 11000 km/h, près de 10 fois la vitesse atteinte par le commandant Yeager qui venait juste de franchir les 1200 km/h à bord de son prototype d'avion à réaction, le Bell X1 ! Hynek avança l'idée que l'un des OVNI pouvait être un météore mais les pilotes de ligne n'acceptèrent cette conclusion que pour certaines observations seulement. L'ATIC rédigea une note privée dans laquelle ils considéraient que les pilotes avaient put observer des objets d'origine extraterrestres. Au yeux du général Hoyt S.Vandenberg, chef de l'Etat-major de l'Armée de l’air, après avoir enquêté près d'un an sur les notifications d'OVNI, cette conclusion discréditait toute l'action du Projet Sign. Il annula le projet, détruisit la note de l'ATIC ainsi que tous les documents et l'Etat-major dispersa ses membres, sans avertir le Dr Hynek.

 

Mais un autre incident allait plongé les militaires dans la perplexité. Le 1 octobre 1948, à 20h30, le lieutenant George Gorman[10], pilote dans la Garde Nationale Aérienne du Nord Dakota et ancien instructeur pendant la guerre, approche de l'aérodrome de Fargo, à l'issue d'un vol d'entraînement. Vers 21 h, alors qu'il amorce sa descente vers l'aérodrome il aperçoit un Piper Cub en-dessous de lui. Tout à coup il observe ce qu'il croit être un feu de queue sur un autre avion passant sur sa droite, à environ 1 km de distance. Il prévient la tour de contrôle qui lui signale qu'il n'y a aucun autre avion en vol mis à part le Piper Cub. Ne voyant aucune analogie entre le Cub et le feu mystérieux Gorman augmente les gaz et se dirige en direction de la lumière : "Elle avait entre 10 et 20 cm de diamètre, avec un contour bien précis, et elle clignotait". Soudain, alors qu'il s'en approchait, les clignotements cessèrent, la lumière obliqua brusquement sur la gauche et plongea vers le sol. Elle exécuta une passe au-dessus de la tour et prit de l'altitude. Gorman fit de même, piqua à 640 km/h sans pouvoir rattraper l'intrus qui, tout à coup, changea de trajectoire et amorça une chandelle et vira à nouveau à 2000 m.

 

Gorman ne pouvait pas laisser tomber une si belle occasion. Il vira sur la droite et "nous nous sommes retrouvés fonçant droit l'un sur l'autre. Lorsque la collision m'a paru inévitable, je crois bien que j'ai eu peur !". Il piqua vers la terre pour l'esquiver et vit passer l'objet à quelque 150 m au-dessus de sa verrière. Gorman repartit à la poursuite de l'OVNI qui se retourna et fonça à nouveau sur son avion. Cette fois-ci, l'objet monta en chandelle juste avant la collision. Gorman le suivit, mais son avion toussota et cala vers 4200 m d'altitude. L'objet se dirigea vers le Nord-Nord-Ouest puis repassa deux fois au-dessus de lui. Arrivé à 25 miles au Sud-Est de Fargo, l’OVNI disparu.

 

L'incident avait duré 27 minutes. A propos des performances de l'OVNI, Gorman "eut l'impression très nette que ses manoeuvres étaient commandées par la pensée ou la raison" car elles rappelaient trop celles des combats aériens; esquives brusques et très rapides qui autrement étaient inexplicables. L'incident fut partiellement confirmé par quatre observateurs de Fargo, dont le Dr.A.D.Cannon, le pilote du Cub et son passager, Einar Neilson. Tous deux virent une lumière "se déplaçant très vite" mais ne virent pas les manoeuvres décrites par Godman. Deux autres témoins au sol virent également une lumière passer au-dessus du terrain. Le statut officiel de l'incident sera "inexpliqué". Une fois encore les ufologues, et Keyhoe en particulier, reconnurent qu'il s'était passé un phénomène inexplicable et que Godman s'était montré trop curieux.

 

Les "soucoupes volantes" faisaient toujours l'objet de nombreuses dépositions. Depuis 2 ans en effet, des boules de feu vertes survolaient le Nord du Nouveau Mexique. Le Dr Joseph Kaplan et le Dr Edward Teller voulaient y voir des météores mais les descriptions les obligeaient à être d'un avis différent. Les physiciens du laboratoire de Los Alamos étaient sceptiques, comparant ces boules de feu à des balles de tennis peintes de couleur fluorescente que des plaisantins se lançaient. Mais tous les témoins parlaient d'une chose "terrifiante", "aussi grosse que la Lune" et "éblouissante". Toutes les hypothèses étaient évoquées, y compris celle, rapporte Ruppelt, d'un "aéronef, planant à plusieurs centaines de kilomètres au-dessus de la terre". A la fin de l'été 1949 le laboratoire de l'Armée de l’air de Cambridge, spécialement chargé de l'étude des phénomènes naturels, ouvrit en secret le projet Twinckle (Scintillement) pour étudier ces phénomènes.

Apprenant que des boules de feu avaient survolé la base militaire d'Holloman, l'Armée de l’air demanda l'installation d'un poste d'observation sur le site même équipé de trois cinéthéodolites[11], espérant être le témoin privilégié de leur prochain passage. L'équipe du projet Twinckle y resta plus de six mois mais ne bénéficia que d'une seule caméra qu'elle devait déplacer chaque fois qu'un événement était signalé. Ce fut un échec. L'équipe ne photographia rien d'anormal ou arrivait chaque fois trop tard. Découragé et exaspéré par ce jeu de cache-cache, sans appui moral, le projet mourut silencieusement quand la guerre de Corée éclata, en même temps que l'intérêt des autorités pour les boules de feu vertes s'amenuisait. L'Etat-major reconnu toutefois qu'une certaine confusion régnait dans son esprit.

 

En janvier 1949, au moment de la prolifération des boules colorées, de mystérieuses lumières furent signalées au-dessus d'un site tenu secret que Ruppelt refusa de citer. Les descriptions parlaient de trois lumières en forme de V se déplaçant dans le ciel en changeant de couleur, passant du bleu pâle à l'orange et inversement, avec une période de 2 secondes. "Leur vitesse n'atteignait pas celle d'un météore" mais dépassait "celle d'un avion à réaction". Bien que les rapports furent transmis à l'ATIC, celle-ci était bien trop préoccupée par l'affaire d'Holloman. Au bout de deux semaines, le commandant des installations militaires dressa un plan d'observation et, sans surprise, tous les G.I. présents se portèrent volontaires pour cette mission. Malheureusement l'Armée de l’air étrangla l'initiative, considérant que "les OVNI ne pouvaient pas exister". Ruppelt ne compris pas l'attitude officielle, d'autant plus que la moitié de ceux qui en faisait partie "croyait toujours aux soucoupes volantes [...] Comme beaucoup d'autres personnes, je me demandai s'il n'existait pas quelque raison cachée derrière ce changement [...] Tout le monde semblait encore se rappeler l'émotion qu'avait provoquée l'émission d'Orson Welles, "La guerre des mondes" diffusée le 30 octobre 1938". Devant cette attitude étrange et ambiguë, l'ATIC qui était pourtant partie avec l'intention de prouver l'existence des OVNI, se rabattit sur la nouvelle hypothèse pour éviter d'être ridiculisée.

 

Edgar Hoover, le directeur du FBI pris alors les choses en main et reçu un mémorandum qui stipulait entre autre "au cours d'une récente conférence [...], le sujet [...] des soucoupes volantes a été abordé. Le sujet est considéré comme "top secret" par les officiers de renseignement de l'armée et de l'Air Force". Mais il passa bientôt le gant aux militaires car visiblement rien de concret venait étayer cette hypothèse ni celle russe. Le FBI restait malgré tout attentif aux notifications. Il faut dire qu'à cette époque les Etats-Unis étaient en pleine Guerre froide et les autorités considéraient plus volontiers les notifications d'OVNI comme d'éventuels projectiles de l'Armée rouge. Cette paranoïa touchait même les rédactions journalistiques ainsi qu'en témoigne le journal « Sunday Graphic »[12] qui titrait : "Les "Soucoupes Volantes" sont-elles une invention Russe ? L'ancien maire Oskar Linke qui s'est échappé de la zone soviétique avec sa fille prêta le serment devant un juge qu'il avait vu deux formes métalliques et une soucoupe de 15 mètres munie d'une tourelle de 3 mètres décoller dans la lisière d'une forêt, à 6.5 km dans la zone Russe".

 

Dans les années 1950, « l'Etoile Rouge », organe de l'armée soviétique, dénonça à son tour les soucoupes volantes comme appartenant... à l'arsenal de la propagande capitaliste. Toutefois, à la veille de la célébration de la gloire de la Russie le 1er mai 1955, un membre de l'Académie soviétique des Sciences aborda le thème des OVNI pour modérer les craintes du public. Il affirma que les soucoupes volantes n'existaient pas. Juste de quoi entretenir la confusion générale !

 

A l'insu du Dr Hynek, le 16 décembre 1948, à la demande du directeur de la Recherche et du Développement, l'Etat-major de l'Armée de l’air transforma le projet Sign en Projet Grudge (Rancune), le nom de code ayant été soi-disant compromis. Cette fois l'armée rejeta en bloc le problème OVNI, s'efforçant de trouver une explication naturelle à toutes les observations : "Auparavant écrivit Ruppelt[13], quand le Pentagone posait une question, on répondait : "C'est sans doute vrai, mais nous ne pouvons pas le prouver". Désormais on leur répondait avec assurance : "C'était un ballon", et, de l'ATIC au Pentagone, on se congratulait. Tout le monde était content".

 

Malgré ce parti pris, au bout de six mois un quart des comptes-rendus restait inexplicable (56 cas sur 244). Une certaine presse[14] s'étant rapprochée des positions de l'Armée de l’air avec l'accréditation du Pentagone, ce soutien opportun lui permit de conclure que les témoignages relevaient d'hallucinations ou de plaisanteries et puisqu'ils ne mettaient pas en doute la sécurité nationale, l'armée classa l'affaire sans lui donner suite. Le personnel fut renouvelé et les plus éminents spécialistes du Renseignement disparurent. Certains se consacrèrent à des besognes moins ingrates, d'autres, ceux qui n'avaient pas abandonné leurs premières impressions, furent "remerciés". Pour le major Ruppelt cette période fut "l'âge des ténèbres, définie par le dictionnaire comme une période de stagnation intellectuelle".

 

Bien plus tard, Hynek apprit qu'en février 1949 le Projet Sign avait stipulé dans un rapport d’évaluation tenu secret[15] que les objets observés avaient été regroupés en quatre catégories par l'armée, dont l'alternative ne laissait rien présager de bon : "On ne possède pas encore de preuves définitives permettant de confirmer ou d'infirmer l'existence d'OVNI en tant que types nouveaux et inconnus d'aéronefs. Un nombre limité de cas ont pu être identifiés comme des objets connus [...] Les objets observés ont été groupés en quatre classes correspondant à leur aspect :

1. Disques volants, c'est-à-dire très faible ressemblance externe avec un avion,

 

2. Fuselages en forme de torpille ou de cigare sans ailes ou empennage visibles en vol,

 

3. Objets sphériques ou en forme de ballons-sondes,

 

4. Boules "de feu" lumineuses.

 

Les trois premiers groupent sont susceptibles d'évoluer dans les airs par des procédés aérodynamiques ou aérostatiques et peuvent être propulsés et dirigés par des méthodes connues des constructeurs aéronautiques."

 

Hynek reconnaissait toutefois que dès cette époque les OVNI se distribuaient selon un schéma type qui persistera dans les années à venir.

 

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